Le PDG de ce dernier, Frank Esser a ainsi déclaré lors du 9ème forum des réseaux et télécoms organisé par les Echos les 15 et 16 juin à Paris que « Free a eu le choix entre devenir un opérateur commercial [NDLR : un MVNO] ou un opérateur réseau. Et il a préféré être opérateur réseau. Il doit donc investir en infrastructure. Pourquoi serait-ce gratuit pour lui alors que nous venons d'investir 300 millions d'euros le mois dernier pour acheter des fréquences 3G ? Il n'est pas question que nous entrions en négociation. »
Ferme sur ses positions, Frank Esser n'envisage donc pas d'aider Free à se développer sur le marché de la data mobile. Les accords d'itinérance nationale portent en effet sur les réseaux 2G et sont limités à la seule voix. Or, Free Mobile aura besoin rapidement de négocier avec un opérateur pour accéder aux capacités 3G et proposer des offres d'Internet mobile illimité. Ce marché peut être une manne financière non négligeable pour l' opérateur hôte. En cas de refus, le nouvel entrant pourra se tournera vers le régulateur et vers l'Autorité de la concurrence pour infléchir la position des récalcitrants, mais les procédures sont longues.
Par ailleurs, Frank Esser a indiqué que son groupe va axer sa stratégie sur le développement de l'offre internet pour les terminaux mobiles alors que SFR est désormais le 2ème opérateur alternatif français, à la fois fixe et mobile. Il a profité de sa présence à ce forum pour faire un point sur son marché. Pour lui, la plus grande innovation qui marque le secteur des télécoms aujourd'hui est celle de l'internet pour les mobiles. Il insiste : « pour nous c'est l'avenir ».
Crédit Photo: Jean Chascano
SFR refuse de sous-louer son réseau à Free Mobile
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Le quatrième opérateur mobile n'est pas accueilli à bras ouverts par ses homologues Orange, Bouygues Telecom ou SFR.
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