A l’occasion de la journée internationale des femmes et de leurs droits, Syntec Numérique a décidé de livrer les résultats d’une étude sur l’attractivité des métiers du numérique et de l’ingénierie auprès du public féminin français. Menée auprès de lycéennes, d’étudiantes, de salariées et d’entreprises de la branche pour le compte de l’Opiiec (Observatoire Paritaire des métiers du numérique, de l’ingénierie, des études et du conseil), cette enquête confirme la sous-représentation des femmes dans le secteur IT. Le rapport laisse en effet apparaître un taux de féminisation de 33% dans le secteur du numérique, contre 53% tous secteurs confondus.
L’étude note que les femmes sont davantage présentes sur des fonctions de support et sous-représentées sur les coeurs de métier de la branche. Elles sont plus fréquemment positionnées sur des postes d’employés administratifs ou de secrétaires que sur des postes d’ingénieurs ou de techniciens. Parmi les ingénieurs et cadres d'étude, recherche et développement en informatique, ainsi que les chefs de projet et les responsables informatiques, seuls 2 salariés sur 10 sont des femmes.
Un effort à faire sur la formation
Considérant que le point de basculement en termes de mixité est souvent évalué à 30%, les auteurs du rapport estiment que chemin est encore long vu que les métiers techniques sont ceux où le pourcentage de femmes ne dépasse pas 20%. Ils estiment que sans actions menées pour augmenter ce taux, le nombre de femmes formées aux métiers du numérique sera inférieur aux besoins des entreprises et que les proportions risquent même de diminuer. Contrairement aux secteurs de l’ingénierie où les effectifs féminins progressent positivement et lentement, le secteur du numérique accueillerait de moins en moins de femmes, note l’enquête, alors que de 1972 à 1985, l’informatique était la deuxième filière comportant le plus de femmes ingénieures au sein des formations techniques.
Pour Guy Mamou-Mani, président de Syntec Numérique, la situation devient urgente. « Le numérique est l’un des secteurs qui recrute le plus en France », a-t-il souligné dans un communiqué. « Pour autant, la représentativité des femmes au sein de notre écosystème est préoccupante. Nous souhaitons lutter contre les nombreux clichés véhiculés autour de nos métiers et les rendre accessibles au plus grand nombre», a-t-il ajouté. Une intervention active de la branche auprès des établissements de formation initiale à tous les niveaux de formation semble donc indispensable.
On peut déjà s'intéresser à ce qui se passe pendant la formation.
Signaler un abusEnsuite se rappeller que l'information vient du syntec numérique et donc des ESN (SSII) on parle de sociétés de service qui on une sacré tendance à empiéter sur la vie privée à cause des multiples déplacement, et débordement d'horaire qui sont généralement incompatible avec une vie de famille épanouïe.
Et si nous considérons plutôt la valeur ajoutée de chacun à l'entreprise, en faisant abstraction du sexe/genre. Ne serait-ce pas le meilleur moyen de pratiquer la parité ?
Signaler un abus"Il y a des métiers qui passionnent moins un sexe qu'un autre"
Signaler un abusReproduction sociale, majoritairement.
Il est plus simple de se projetter dans une carrière ou l'on a vu des "semblables" (vrai pour les femmes comme pour les hommes, donc).
C'est aussi ce qui grève les effectifs féminins dans le numérique.
Ce qui est dommageable, parce que pour tout ce qui est "études et développements", la mixité (socio-culturelle, genre, formation, whatever...) est très utile pour obtenir des points de vue différents et donc tendre vers des solutions plus affinées et efficientes.
Et quelle est la représentation des hommes parmi les "sages-femmes" (par exemple) ?
Signaler un abusIl y a des métiers qui passionnent moins un sexe qu'un autre ; il faut arrêter d'absolument vouloir une parité parfaite unitaire.
"le nombre de femmes formées aux métiers du numérique sera inférieur aux besoins des entreprises".
Aux besoins légaux aurait pu être précisé.