Biométrie, cryptologie et autres dispositifs (logiciels) exigés par la protection des données à caractère personnel, dont le droit à l'oubli, suscitent abondance de débats inter-disciplines, à la jonction de la technique et du juridique. Le Forum Atena, association de professionnels qui se veut située «à la convergence de l'industrie télécom et de l'enseignement supérieur», en fait l'objet de son premier séminaire gratuit, ce jeudi 15 février, à l'INT d'Evry. Au programme de cet après-midi (de 14h à 17h30), l'état de l'art en cryptographie (vers une 3G de la «crypto»), les limitations de la «crypto» embarquée dans les composants mobiles (à l'heure de la mise en cause de la RFID), et les avancées des techniques de biométrie, dont la multimodalité. Mais aussi, en seconde partie du séminaire, le point de vue du juriste sur les enjeux et la réglementation liés à ces technologies, et celui des fournisseurs de solutions, avec priorité accordée au débat avec les participants et non à une présentation de leurs produits. Une semaine plus tard, durant la matinée du 22 février à Paris (cercle d'affaires Kadrance), la société Princeton Softech propose un point sur l'obligation faite aux entreprises de protection et de sécurisation de l'accès aux données à caractère personnel (CNIL, directives européennes, Payment Card Industry Data Secure Standard). A l'intervention de l'avocate Marie-Laure Laffaire (du cabinet Lexvia), auteur d'un guide sur la question, fait écho, selon l'éditeur de logiciels organisateur de ce séminaire, l'exigence de proactivité des entreprises. Et cela, dès les phases de test des applications (possibilités de masquage, d'anonymisation, d'échantillonnage, dispositif de purge nécessité par le droit à l'oubli, etc). Une exigence qui fait par ailleurs l'objet d'un livre blanc des experts de Princeton Softech.