Synthèse donnée par ordre alphabétique, quelle que soit la taille ou le métier exercé, en intégrant par exemple Keyrus, intégrateur informatique ou Solutions 30, venue du service à domicile mais membre du Syntec Numérique. Nous avons, comme toujours, privilégié les chiffres de la croissance organique.
Alten : +9%
C'est la très bonne surprise de ce tableau. Avec 598,7 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires (CA) au 1er semestre, Alten (société d'ingénierie et de conseil) affiche une croissance organique de 9%, une croissance totale de 12,8% par rapporta aux 530,9 ME enregistrés à la même période de l'exercice précédent. La croissance est de 6,6% en France (où se réalise 64% de l'activité) et de 13,3% à l'international, toujours en organique. Au second trimestre la croissance organique se monte à 5,6%.
Le taux d'activité est supérieur à 92%.
Alten avait racheté une activité en Suède, début février, elle est consolidée dans ces comptes semestriels. La société prévoit une acquisition en Chine.
Atos : +1,4%
En organique, Atos, progresse de 1,4% au 1ersemestre 2012, avec un CA de 4,36 milliards d'euros. Le résultat opérationnel se monte à 248,8 millions d'euros, la marge atteint 5,7%. L'activité en France faiblit avec -2,7% de même qu'en Espagne, -5%, au Bénélux -6%, la division Wordline est également à la peine avec +0,8%.
Pour l'ensemble de l'année, Atos prévoit une légère croissance organique de son CA.
La société fait ressortir une « forte accélération des prises de commande au deuxième trimestre. Le ratio prises de commandes sur facturation s'est élevé à 113%, notamment dans l'infogérance. Cette activité infogérance progresse de 3% avec 2 milliards d'euros de CA au semestre. Derrière, on trouve l'intégration de systèmes avec 1 milliard de CA et -1,9%, les services de haute technologie et les activités spécialisée, 967 ME et + 3,2%, le conseil et les services, avec 3000 ME et -2,8%.
Aubay : +6,7%
Aubay affiche un CA semestriel de 97 ME, en hausse de 6,7%. La SSII est performante à l'international, qui représente 40% de l'activité, en hausse de +20,9%.
La société souligne la baisse de l'activité enregistrée au deuxième trimestre, mais relativise avec un bon mois de juin. Du coup, la société confirme ses objectifs annuels de hausse du CA de 3,9%, à 193 ME.
Ausy : +1%
Chez Ausy, l'activité pro-forma (sans tenir compte de la filiale Aptus) est en croissance de 1% sur le semestre, mais en recul de 3,2% à périmètre comparable pour un CA semestriel de 159,1 ME. La société l'explique par les acquisitions menées l'an passé et la dynamique commerciale du 1ersemestre. Elle souligne aussi la relative bonne performance de la France en hausse de 2,1%, malgré un marché atone au deuxième trimestre.
Capgemini : +2,3%
A taux de change et périmètre constants, Capgemini affiche un CA semestriel en hausse de 2,3% pour un CA de 5,15 milliard d'euros. A taux de change et périmètre courants, cette progression atteint 8,3%. La société souligne la bonne résistance de la demande, avec une augmentation de 7,6% sur le 2èmetrimestre, notamment dans le secteur de l'infogérance.
Le secteur des services technologiques enregistre la plus forte croissance avec +4,8% (taux de marge opérationnel de 6,7%, en hausse de 0,9 points), l'infogérance +0,9% (taux de marge opérationnel de 5,9% en hausse de 0,2 points), Sogeti +0,6% (taux de marge opérationnel en baisse de 9,5%), le conseil est en repli avec -0,5% (mais sa rentabilité reste la plus forte du groupe avec 10,8%, en baisse de 1 point).
Sur l'année, la SSII prévoit désormais une croissance, à taux de change et périmètre constants de 1%, initialement elle anticipait une croissance quasi nulle. Capgemini se projette dans une perspective inverse de celle du secteur.
Semestriels SSII : la rentrée s'annonce difficile
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Les SSII cotées ont publié ces derniers jours leurs résultats semestriels, même si la situation varie d'une entreprise à l'autre, le deuxième trimestre a été globalement mauvais, laissant place à de fortes craintes pour le deuxième semestre. En cause ? Le contexte économique, l'attentisme politique (et celui du secteur public), les jours ouvrés moins nombreux au mois de mai, une pression renforcée sur les prix, donc des annulations ou des reports de projets.
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