L'éditeur Esker, spécialiste de la dématérialisation, publie ses résultats semestriels. Le chiffre d'affaires progresse de 4% à 20,3 millions d'euros. Le résultat d'exploitation fléchit de 2%, à 1,89 ME, le résultat courant est à -10% et 1,8 ME, le résultat net baisse de 6% à 1,3 ME. En revanche, les fonds propres progressent de 1,18 ME et la trésorerie augmente fortement de 1,3 ME.
La société est pénalisée par « une série de cotisations sociales et de prélèvements fiscaux additionnels dont l'effet est évalué à 150 000 euros ». Elle subit les effets des variations monétaires et de son changement de modèle économique qui passe progressivement vers des formules cloud. C'est ainsi que les ventes de licences baissent de 28% au S1 2013 à 1,77 ME. Esker rappelle que les contrats de licence entrent immédiatement dans le CA d'une entreprise alors que les contrats cloud font sentir leur effet par leur récurrence, donc plus tard. La diminution de la part des licences pénalise à court terme l'entreprise.
En revanche, la partie cloud progresse de 20% et représente 61% de l'activité de l'entreprise.
Semestriels Esker 2013 : des résultats impactés par la pression fiscale
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Réaction
L'éditeur a publié des résultats trimestriels en demi-teinte. Si le chiffre d'affaires progresse, le résultat net recule. La société met en avant la pression fiscale pour expliquer cette faiblesse.
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C'est la rentrée de l'impactitude !
Signaler un abusLe substantif Impact, désignant le choc d’un projectile contre un corps, ou la trace, le trou qu’il laisse, ne peut s’employer figurément que pour évoquer un effet d’une grande violence. On ne saurait en faire un simple équivalent de « conséquence », « résultat » ou « influence ».
C’est à tort qu’on a, en s’inspirant de l’anglais, créé la forme verbale Impacter pour dire « avoir des conséquences, des effets, de l’influence sur quelque chose ».