En début de semaine, la 1ère SSII française, Capgemini, a annoncé ses résultats financiers sur le 1er semestre de son exercice fiscal 2017. Le groupe présidé et dirigé par Paul Hermelin a réalisé entre janvier et fin juin un chiffre d’affaires de 6,4 milliards d’euros, en hausse de 2,5% par rapport à celui du 1er semestre 2016 (3% à taux de change constants). Les activités Digital et Cloud ont progressé 23% à taux de change constants, représentant 35% du chiffre d’affaires sur le semestre.
Le résultat net (part du groupe) ressort quant à lui à 375 millions d’euros pour ce premier semestre, à comparer aux 366 millions d’euros enregistrés un an plus tôt. Le bénéfice par action (non dilué) est de 2,23 euros. La marge opérationnelle atteint 672 millions d’euros, en progression de 5% par rapport à 2016. Elle représente 10,5% du chiffre d’affaires, en augmentation de 30 points de base sur un an. Quant au résultat d’exploitation, il augmente de 6% à 538 millions d'euros, ce qui porte la marge d'exploitation à 8,4%.
21% des revenus réalisés dans l'Hexagone
La France (21% du chiffre d’affaires de l’entreprise) voit son chiffre d’affaires progresser sur le 1er semestre de 4,7%, porté par la croissance dans les services applicatifs ainsi que dans les services de technologie et d’ingénierie. Sur la période, les secteurs financiers, ceux de l’industrie, des biens de consommation et de la distribution ont été les plus dynamiques.
Pour l'ensemble de l'année 2017 qui constitue celle de son 50ème anniversaire, Capgemini prévoit d’enregistrer une croissance de son chiffre d’affaires à taux de change constants de 3%, d’atteindre une marge opérationnelle se situant entre 11,7% et 11,9% et de générer un free cash-flow organique supérieur à 950 millions d’euros.
En ce mois d’août 2017 la direction du groupe Capgemini devrait annoncer la fusion des entités juridiques françaises dans une seule société au 1er janvier 2018.
Signaler un abusCette fusion/absorption combinée aux ordonnances Macron/Pénicaud peut entraîner des centaines de suppressions d'emplois en France.
En effet la loi d'habilitation, votée mardi 1er août 2017, autorise dans son article 3 paragraphe f, le gouvernement à prendre par ordonnances des mesures facilitant la reprise d'entités économiques autonomes. L'article L1224-1 disparaît donc du Code du Travail. Lors d'une cession d'entreprise les contrats de travail des salariés de la société cédée ne perdurent plus automatiquement.
Dans le secteur des services informatiques (syntec numérique) où les rachats d'entreprises sont nombreux chacun imagine les conséquences sociales de cet article de loi.