Savoir déployer l'intelligence artificielle est-il une condition à la survie et au développement des entreprises ? Selon 1500 cadres supérieurs interrogés par Accenture, la réponse est oui. Un échec du déploiement d'applications de cette famille technologique pourrait entraîner, d'ici cinq ans, la disparition de leur entreprise selon les trois quarts des répondants. Il y a cependant de fortes disparités selon les pays : les Français sont particulièrement pessimistes avec 85 %, les Américains sont 71 % à le penser... mais seulement 50 % des Chinois.
84 % des répondants estiment que la réussite de leur stratégie d'entreprise repose sur un déploiement massif de l'IA. Mais, pourtant, 16 % déclarent avoir basculé de l'expérimentation à un véritable déploiement à grande échelle. Cet écart est peut-être justifié par le fait que 86 % des entreprises françaises connaîtraient des difficultés à déployer l'IA à grande échelle contre 76 % aux Etats-Unis et 52 % en Chine.
Un succès aux bases précises
La réussite d'un déploiement de l'IA semble reposer sur une base de données solide, des équipes IA dédiées et un déploiement sous la gouvernance de la direction générale. 95 % des répondants estiment ainsi que la base de connaissances est le fondement du déploiement de l'IA. Les entreprises qui réussissent leur déploiement sont 61 % à déclarer posséder un ensemble complet de données précises et 67 % à pouvoir, de manière efficace, mixer données internes et externes.
Cependant, un budget supérieur n'est pas une garantie de succès : des entreprises échouant dépensent parfois plus que d'autres qui réussissent. La claire définition de la stratégie et du mode opératoire est la base pour 71 % des entreprises ayant réussi un déploiement d'IA.
Savoir déployer l'IA ou disparaitre
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Réactions
Selon la majorité des dirigeants d'entreprises interrogés par Accenture, une entreprise ne sachant pas déployer l'intelligence artificielle est vouée à disparaître.
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Une base de données solide, ce sont des données cohérentes, rationalisées, structurées, ce qui est loin d'être le cas dans la plupart des entreprises. Comme souvent, on veut mettre en œuvre des outils en oubliant la matière qu'ils vont travailler. La bonne cuisine commence par de bons ingrédients. Et les consultants des entreprises de conseil en technologies de l'information qui s'adressent à des cadres supérieurs d'entreprises réalisant un CA supérieur à 1 milliard de dollars sortent des mêmes moules qu'eux et savent comment leur parler...
Signaler un abus..."mais seulement 50 % des Chinois". Pour eux c'est plus problématique. S'ils se disent pessimistes cela se confirme de suite par un embarquement immédiat en rééducation...
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