A force de se focaliser sur les cyberattaques et les ransomwares, on en oublierait presque les incidents techniques et les erreurs humaines. Mais, quelque soit le type d'incident, les données peuvent être détruites ou rendues inaccessibles. Pour redémarrer le système d'information, il est indispensable de disposer d'une sauvegarde réalisée en amont. Or, selon une étude réalisée pour Veeam, 12 % des données détenues par les entreprises françaises ne sont pas protégées contre les pannes imprévues, notamment les cyberattaques et les incidents techniques.
Les risques sur les données sont bien une réalité selon l'étude. Ainsi, au cours des douze derniers mois, 95 % des entreprises françaises ont subi des pannes imprévues. Et 79 % ont subi une cyberattaque en 2021 ayant généré des pertes de données totales ou partielles. Mais, en regard de ces risques qui sont pratiquement des certitudes, toutes les précautions ne sont pas prises et les négligences évidentes. Par exemple, 79 % des répondants reconnaissent un écart de protection entre la quantité de données qu'elles peuvent se permettre de perdre après une panne et la fréquence à laquelle les données sont sauvegardées.
Selon l'éditeur, 85 % des entreprises françaises devraient consacrer 6 % de budget supplémentaire à l'atténuation des risques et au renforcement de la résilience en 2022. Mais rien ne dit que cela réglera tous les problèmes.
Sauvegarde des données : les négligences sont encore nombreuses
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Face à tous les types d'incidents possibles, sauvegarder les données en amont est indispensable mais pas toujours réalisé selon une étude Veeam.
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