Expectra vient de livrer les résultats de son baromètre sur l'évolution des salaires des cadres en 2016. Selon l'analyse du cabinet, les trois plus fortes revalorisations, toutes supérieures ou égales à 6%, bénéficient à des métiers de l’informatique et des télécoms. Cette année, les cadres ingénieurs de l’IT affichent la meilleure revalorisation sectorielle, avec une rémunération moyenne en hausse d'1,9% par rapport à l’an dernier. Le chef de projet infrastructures est celui dont le salaire a le mieux progressé dans la filière IT en 2016 et dans tous les métiers confondus, avec une hausse de 6,8% et un salaire médian de 41 710 €*. Sa rémunération est tirée par la forte demande consécutive à la mise en place de projets de virtualisation des serveurs et au développement du cloud. Cette même dynamique profite également aux ingénieurs systèmes (+3,4%) ainsi qu’aux administrateurs de bases de données (+ 2,6% en raison de la bonne santé du e-commerce.
Les salaires des informaticiens sont en tête du top 10 de la fonction cadres. Source: Expectra.
Deuxième meilleure performance au classement global des meilleures revalorisations, le consultant MOA (maîtrise d’ouvrage) avec un salaire médian de 42 630 €, en progression de 6,4%. La revalorisation de sa fiche de paye s’explique par la bonne dynamique du secteur du conseil et des services, mobilisé pour accompagner la transformation numérique des entreprises. En découlent de nombreux projets liés à la mobilité et au développement du big data, dans les secteurs de l’énergie, de la banque et de l’assurance, ou encore du commerce et de la distribution.
Le développeur, 3ème du top 10
Avec un salaire médian de 38 300 €, en progression de 6%, l'ingénieur développement occupe la 3ème place du top 10 des fonctions cadres les mieux rémunérées. Lui aussi est porté par la bonne dynamique de l’édition de logiciels, en particulier les logiciels applicatifs. Parmi les tendances favorables à l’ingénieur étude et développement, Expectra fait remarquer que le développement des applications se structure de plus en plus, nécessitant des compétences pointues en architecture logicielle. A cela s’ajoute le recours à des méthodes plus agiles, comme DevOps, qui se généralise.
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