Les spécialistes de l'IT travailleraient-ils un peu moins que les autres ? Même si cela paraît surprenant, tel est le constat de l'étude Career Lifestyle réalisée par le cabinet Robert Walters auprès de 755 professionnels de différents secteurs d'activité au Royaume-Uni. L'enquête montre bien qu'un quart des professionnels de l'informatique travaillent 50 heures ou plus par semaine, mais qu'une grande majorité effectue un nombre d'heures inférieur par rapport à la plupart des autres professions dans d'autres industries. En outre, ils sont plus nombreux que les autres à considérer que leur fonction est mobile. Plus de la moitié déclarent également qu'il est important de changer d'employeur tous les trois ans, ou plus tôt, contre 30% dans les professions juridiques, 36% dans les métiers liés aux services financiers et 40% dans les fonctions commerciales.
Priorité à l'équilibre vie privée/professionnelle
Cependant, en dépit de la hausse du nombre de personnes qui travaillent plus longtemps durant la semaine, seuls, un quart des professionnels de l'informatique déclarent des heures supplémentaires régulières, un taux inférieur par rapport aux responsables des RH (46%), aux forces de ventes (45%), et aux fonctions juridiques ou financières (30% respectivement). L'étude de Robert Walters indique aussi que l'équilibre vie professionnelle et vie privée est « très important » par près de 60% des spécialistes IT, et devance l'aspect rémunération (52%), l'intérêt pour le travail (46%) ou les heures de travail flexibles (30%). Cela se reflète dans la semaine de travail moyenne de l'industrie - à 43,4 heures, ce qui constitue l'un des plus bas taux de toutes les professions, considérablement plus court que la moyenne nationale de 44,6 heures.
Le travail à distance qualifié de très important
Le travail à distance est aussi plus largement valorisé dans l'informatique que dans les autres professions. Un quart des spécialistes IT jugent l'accès à distance comme «très important». Ce taux s'élève à 15% dans les carrières liées au secteur comptable et aux services financiers à 17% dans les fonctions marketing et à 20% dans les ressources humaines. Sur les raisons de quitter un emploi, l'enquête montre que les possibilités de progression de carrière sont plus importantes que tout autre facteur chez professionnels de l'informatique. En effet, 34% chercheraient un nouvel emploi en raison d'un manque d'évolution. 18% quitteraient leur job en raison de mauvaises relations avec leur manager, 16% pour des questions de salaires et 14% du fait d'une culture d'entreprise pauvre. Seulement 5% chercherait un nouvel emploi du fait d'un manque d'heures de travail flexibles.
Natasha Brooks, responsable du recrutement IT chez Robert Walters, a livré ses impressions sur les résultats de cette enquête : « En fin de compte la demande en profils expérimentés se développe, et les stratégies du recrutement ont besoin de faire appel à des candidats qui trouvent leur emploi attrayant ». Et la responsable du recrutement d'ajouter : « Un grand nombre d'informaticiens disent qu'ils sont prêts à quitter leur fonction actuelle dans le but de mettre un pied sur l'échelon suivant dans leur parcours, par exemple, pour que leurs employeurs leur proposent des opportunités avant leurs concurrents. »
Royaume-Uni : Les informaticiens moins férus d'heures supplémentaires
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Réaction
Selon une étude du cabinet de recrutement Robert Walters portant sur le Royaume-Uni, les professionnels de l'IT réaliseraient un nombre d'heures moins élevé que d'autres professions, et seulement 25% déclareraient des heures supplémentaires.
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Que de biais ! Problemes de comprehension, interpretation, retranscription s'ajoutent a la methodologie. SVP précisez plutot en debut de phrase qu'il s'agit des professionnels de l'IT * au Royaume-Uni *. Ces données sont loin de la réalité française en tout cas. Lié à un taux de chomage dans la profession bien plus eleve que nos amis du UK ?
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