Le numérique est un fait qui contribue aux grands changements que nous vivons actuellement. Mais limiter ces changements à une « révolution numérique » est une erreur. En particulier, le travail, c'est à dire notre activité professionnelle, subit de grands bouleversements qui sont certes pour partie directement liés au numérique mais qui ne se limitent pas au numérique. Pour saisir l'étendue des transformations et se projeter dans un après, quand le processus sera achevé, la sociologue Dominique Turcq vient de publier chez Dunod « Travailler à l'ère post-digitale ».
L'auteur étudie d'abord les bases de la transformation liées essentiellement au numérique comme les conséquences du déploiement de l'intelligence artificielle. Mais, rapidement, le sujet s'étend : application des sciences cognitives, évolutions dans les relations humaines (notamment du fait de la disparition de la distance physique en lien avec la digitalisation des échanges), culte de la transparence et de l'avis-consommateur mais aussi succès de la « post-vérité »... pour, au final, changer de type de « chevalier » : de celui en armure au Jedi.
N'attendez pas de cet ouvrage un guide pragmatique sur la manière de mener le business de votre entreprise demain matin. Il s'agit bien d'un essai de sociologie plus que de management. Mais les DSI ont aussi à s'intéresser aux conséquences et aux éléments connexes à la numérisation. Il s'agit d'avoir, en effet, une vision prospective et stratégique.
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