Un peu plus de la moitié des cadres sont inscrits sur au moins sur un réseau social professionnel, et seuls 7% ne s'y rendent jamais. C'est ce qu'indique une étude menée par l'Apec auprès d'un échantillon de 1 600 cadres en emploi. L'enquête montre également que les cadres en recherche de mobilité externe sont plus souvent inscrits en proportion (69%) que ceux qui sont en veille sur le marché de l'emploi (61%) et plus encore que les cadres qui ne souhaitent pas changer d'entreprise dans un avenir proche (45%). Ils utilisent les réseaux sociaux professionnels pour entretenir des contacts existants, nouer d'autres contacts ou publier leur CV en ligne. Toutefois, les plates-formes collaboratives sont d'une utilité relative pour décrocher un emploi. Seuls 36% des personnes interrogées les trouvent efficaces pour trouver une offre. Les cadres préfèrent miser sur les actions classiques de recherche, comme répondre à des annonces (84%), mobiliser leur réseau de relations professionnelles (78%) ou déposer leur CV dans les CVthèques de sites d'emploi (63%).
5% de recrutements réalisés via les réseaux sociaux professionnels
Interrogés sur les canaux d'obtention de leur emploi actuel, les cadres recrutés depuis 2008 et toujours en poste dans la même entreprise, indiquent avoir été principalement recrutés suite à leur réponse à une offre d'emploi. Seuls 5% des personnes embauchées l'ont été directement grâce aux réseaux sociaux professionnels. Par ailleurs, 78% des sondés déclarent porter une attention particulière à leur e-réputation. Mais la plupart préfère ne pas s'exprimer sur les réseaux sociaux personnels pour ne pas que les informations délivrées puissent être divulguées dans le monde professionnel. Pour autant, les frontières entre personnel et professionnel sont moins étanches qu'il n'y parait : ainsi, les cadres inscrits sur Facebook sont très nombreux à inclure des collègues parmi leurs contacts ou à publier sur ce réseau des informations d'ordre professionnel.
Réseaux sociaux pro, peu efficaces pour trouver un emploi
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Réaction
Les cadres interrogés par l'Apec jugent les réseaux sociaux professionnels pertinents pour multiplier les opportunités professionnelles mais moins utiles que les actions classiques pour décrocher un emploi.
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Quelle non-surprise...
Signaler un abusL'idée fondamentale du réseau social a été depuis longtemps détournée par ces réseaux dits « professionnels » qui n'ont de social que le nom. Or l'idée de base, c'était quand même de capitaliser sur ses relations professionnelles pour rester informé des opportunités ou encore se renseigner via un contact sur telle ou telle entreprise pour autant qu'on ait dans ses relation un contact interne à la cible, et ce afin de valider la pertinence de poursuivre une démarche en vue d'y obtenir ou non un poste : le réseau, c'est, me semble-t-il, un moyen de faciliter la cooptation.
Le besoin pathologique de « faire mieux » a complètement déformé ça et beaucoup se retrouvent avec quantité de contacts dont ils ne connaissent personnellement qu'une faible proportion, ce qui n'a plus vraiment de sens. Et certains recruteurs vont à la pêche aux profils en contactant les gens via ces réseaux, ce qui n'a pour le coup aucun rapport direct avec l'idée même de ce qu'est (ou devrait être) un réseau social.
J'ai pour ma part fermé depuis deux ans mes comptes sur les réseaux « professionnels » et je ne m'en porte pas plus mal. J'ai un réseau de relations, mais ce sont des gens que je connais personnellement et je n'ai nul besoin que ce soit matérialisé par un site internet.
Je ne parle même pas des réseaux grand public sur lesquels je n'ai jamais eu de compte, je trouve qu'il y a là une forme d'exhibitionnisme très dérangeante, on y confond avec constance l'être et le paraitre et on y parle pour ne rien dire (besoin d'exister ?)...
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