Si les origines de l'entreprise remontent au XVIIIème siècle, Rémy Cointreau n'hésite pas à embrasser la modernité. L'entreprise est bien sûr connue pour ses cognacs Rémy Martin et Louis XIII, le brandy St-Rémy, la liqueur Cointreau, le spiritueux grec Metaxa, le rhum Mount Gay, le brandy St-Rémy, le gin The Botanist, et plusieurs whiskies single malt tels que Bruichladdich, Port Charlotte et Octomore. Dans ce secteur ultra-concurrentiel à l'échelle mondiale, placer le client au centre de la stratégie est une base. Mais pour que l'entreprise gagne en agilité, le système d'information devait aussi gagner en flexibilité, notamment l'ERP SAP, et faciliter une meilleure exploitation du patrimoine data.
L'ERP SAP pilote les aspects financiers, la fabrication et la chaîne d'approvisionnement du groupe. Mais deux instances coexistaient avec des soucis d'interfaçage et de cohérence des données. Il fallait donc unifier les deux et en profiter pour migrer vers S/4Hana. Depuis une dizaine d'années, l'ERP SAP était hébergé chez un partenaire de longue date du groupe de spiritueux, Oxya (groupe Hitachi). C'est cette SSII qui a été chargée de mener le chantier de migration en basculant vers le cloud.
Une migration dans le cloud maintenue dans les temps
Avec la comparaison entre diverses offres du marché par Oxya, Rémy Cointreau a opté pour Google Cloud qui dispose d'un partenariat avec SAP particulièrement intense. Au delà du périmètre minimal prévu du projet, cette migration permet d'intégrer SAP avec Big Query et les offres d'intelligence artificielle de Google. Outre l'ERP au sens strict, la migration a aussi concerné le module APO (Advanced Planner and Optimizer) et le datawarehouse BW (Business Warehouse). La connexion avec des outils tiers dans le cloud, tel que le SaaS Salesforce, a été renforcée. Les données de SAP et Salesforce, combinées, permettent une visibilité totale sur le parcours client pouvant être utilisée en marketing pour mieux personnaliser les expériences proposées.
Lancé début 2020, le projet a bien été démarré en avril comme prévu, malgré la crise sanitaire. En effet, Oxya et Google ont pu collaborer à distance. De la même façon, les capacités de flexibilité sont d'ores et déjà bien au rendez-vous et une équipe peut recourir ponctuellement à de la ressource supplémentaire pour lancer une analyse particulièrement consommatrice sur des données fraîches (contre des délais supérieurs à 24h auparavant), ce alors que le projet est loin d'être achevé. En particulier, les usages de Big Query devraient être largement développés.
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