Sous le gouvernement Philippe II, Cédric O était devenu secrétaire d'État chargé du Numérique en mars 2019. Avec la mise en place du gouvernement Castex, Cédric O reste en place, toujours rattaché au Ministre de l'Economie Bruno Le Maire, mais change légèrement de titre : il devient secrétaire d'État chargé à la Transition numérique et aux Communications électroniques. Pour traiter des communications électroniques, il obtient une deuxième tutelle : Jacqueline Gourault, Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales. Le sujet des réseaux (4G/5G, zones blanches, très haut débit pour tous) lui est ainsi explicitement rattaché.
Frère de l'ancienne députée suppléante de Mounir Mahjoubi, diplomate et spécialiste des relations internationales Delphine O, Cédric O est diplômé de HEC et a débuté son parcours politique au côté de Dominique Strauss-Kahn. Consultant en communication, il a aussi eu plusieurs postes de direction industrielle au sein du groupe Safran. Conseiller parlementaire du député Pierre Moscovici en 2010, il a fait partie de l'équipe de campagne de François Hollande pour l'élection de 2012. En 2016, il a été parmi les organisateurs de la soirée French Tech de Las Vegas ayant lancé la campagne d'Emmanuel Macron. Trésorier d'En marche puis de La République En Marche, il est particulièrement ciblé par le piratage dit « MacronLeaks » selon lesquels il se révèle être un gestionnaire prudent.
De 2017 à 2019, il a été conseiller chargé des participations publiques et de l'économie numérique à la fois auprès du Président de la République Emmanuel Macron et du Premier Ministre Edouard Philippe. Lors du remplacement de Mounir Mahjoubi, parti faire campagne pour la Mairie de Paris, il prend sa place au gouvernement. Depuis, il reste relativement discret, contrastant ainsi avec son prédécesseur. Les initiatives numériques gouvernementales se multiplient cependant, en général sous l'égide ou avec le soutien de la DINUM (Direction Interministérielle du Numérique). Cédric O a malgré tout été sous les feux des projecteurs pour défendre l'application StopCovid et la controversée loi du 24 juin 2020 visant à lutter contre les contenus haineux sur internet, dite « loi Avia » du nom de la députée Laetitia Avia, largement censurée par le Conseil Constitutionnel.
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