Hier mercredi, lors du Red Hat Summit de Boston, Red Hat a annoncé sa grande stratégie en faveur de la virtualisation avec un nouvel hyperviseur embarqué et une console d'administration. « C'est le premier hyperviseur basé sur Linux purement open source. Nous espérons encourager ainsi l'adoption de la virtualisation par les entreprises, explique Paul Cormier, président produit et technologie chez Red Hat. Pour nous, il s'agit du système d'exploitation de la prochaine génération.» Ce lancement est surtout une manière pour RedHat de rattraper son retard sur les acteurs déjà présents sur le marché : Vmware, Citrix avec Xen et Microsoft avec Hyper-V. L'hyperviseur de Red Hat ne s'appuiera pas sur Xen, mais sur KVM (Kernel-based Virtual Machine), l'autre solution open source du marché. En mode bêta, il hébergera aussi bien Windows que Red Hat Entreprise Linux. Il occupe très peu de place au point de tenir dans 64 Mo de mémoire vive. Et Red Hat assure pouvoir le réduire encore davantage. Une administration adaptée à tout type de configurations La console d'administration oVirt est elle aussi proposée en version bêta pour le moment. Elle s'appuie sur une interface Web simple qui convient aussi bien pour quelques machines virtuelles sur un poste qu'à plusieurs milliers de machines éparpillées sur différents serveurs. Avec ces deux produits, Red Hat affirme répondre aux besoins des vendeurs OEM qui veulent un autre choix que Microsoft ou VMWare, qui coûtent près de 4000 $ pour les licences sur un serveur double socket. Les versions finales de l'hyperviseur et de la console d'administration seront disponibles en fin d'année.
RedHat rejoint la bataille pour la virtualisation
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Bien après VMWare ou Citrix, et même après Microsoft et son Hyper-V, Red Hat se lance à son tour dans la bataille des hyperviseurs.
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