Même si cette annonce à l'air d'un poisson d'avril, des scientifiques affirment avoir produit suffisamment d'électricité à partir d'urine pour envoyer des textos, surfer sur internet et passer un bref coup de fil, selon une étude publiée mardi dans la revue Physical Chemistry Chemical Physics. Ils espèrent désormais développer la technologique reposant sur les piles à combustible microbiennes pour permettre de charger complètement un téléphone portable.
"Utiliser le produit-déchet ultime comme source d'électricité, on ne peut pas faire plus écolo. Nous sommes très enthousiastes, car c'est une première mondiale", s'est félicité le Dr Ioannis Ieropoulos de la West of England University, associée au projet aux côtés de l'université de Bristol et du Bristol Robotics Laboratory.
Après les toilettes sèches, la recharge au pipi
"Notre urine est une source sans fin. Ce qui est formidable avec elle, c'est qu'on ne dépend plus des caprices du vent ou du soleil", a ajouté cet expert en électricité microbienne. La technologie des piles à combustible microbiennes permet de produire de l'électricité directement par la dégradation de matière organique, ouvrant la voie à une exploitation de combustibles à très bas coûts, voire gratuits.
L'urine permet de stimuler les microbes qui génèrent en conséquence davantage d'électricité. "Passer un coup de fil est l'action qui demande le plus d'énergie sur un portable, mais on va arriver au point où on pourra charger la batterie pour de longues périodes", insiste le Dr Ieropoulos. Le chercheur pense même qu'à l'avenir on pourra faire fonctionner des salles de bains entières grâce à l'urine, de la douche aux prises rasoir en passant par l'éclairage.
Recharger son mobile avec de l'urine
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Recharger son téléphone portable grâce à l'urine est possible, assure une équipe de chercheurs britanniques qui dit avoir réussi cette première mondiale.
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3 Commentaires
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Encore faudrait il s'en servir vraiment, après tout on pourrait aussi et depuis longtemps remplacer le gaz de schistes par le gaz des chiottes. On à bien désodorisé le gaz de lacq pendant des décennies.
Signaler un abus@bonjour a toutes et a tous
Signaler un abusbien sur les nouvelles technologies et l évolution ne va pas s arrêter ni en Afrique ni ailleurs .
Ce n'est pas une première mondiale : des femmes en Afrique avait déjà présenté ce concept lors d'un concours sur les énergies renouvelables.
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