Les baies de stockage 100% Flash sont assez courantes dans les environnements critiques où le temps de réponse est essentiel. Mais si l'on regarde un cran en dessous, dans l'activité d'archivage, on trouve encore beaucoup de baies de stockage hybrides combinant disque dur et SSD. En effet, les disques durs ont conservé un avantage sur les mémoires flash : la capacité. Les disques durs de Seagate et Western Digital atteignent 20 To (au format 3,5 pouces), ce qui est loin d’être le cas des supports Flash (certaines cartes PCIe montent toutefois à 36 To). Mais Pure Storage a une autre façon de résoudre ce problème de capacité : faire de sa seconde génération FlashArray//C un vrai concurrent du stockage hybride (disques durs/SSD) en la dotant d’une capacité équivalente à celle d’une baie hybride, mais en configuration 100% flash. Et d’après Pure Storage, cette capacité de FlashArray//C va permettre aux entreprises de se passer d'un stockage sur disque dur, lequel consomme plus d'énergie qu'un SSD et génère plus de chaleur.
La plateforme FlashArray//C est destinée aux charges de travail de niveau 2 exécutables par des disques durs, comme la sauvegarde et la protection des données, les environnements de test et de développement, et la consolidation des charges de travail. La baie Flash Array//C se positionne juste après le sous-système Flash Array//X, conçue pour les charges de travail critiques de niveau 1 et utilisant des puces NAND plus rapides. FlashArray//C utilise ce que Pure Storage appelle une « baie de stockage flash de classe entreprise 100% Quad-Level-Cell (QLC) ». Ces mémoires coûtent 30 % moins chère que les baies de stockage hybrides de taille similaire actuellement vendues sur le marché. La plateforme FlashArray//C est livrée avec des modules QLC DirectFlash de 24,7 To, et bientôt de 49 To. Ce dernier à ce jour le plus gros module de l'industrie.
QLC flash et déduplication
Le module de 24,7 To a une capacité cinq fois supérieure à celle de la première génération de FlashArray//C. La capacité brute maximale est multipliée par quatre, passant de 366 To à 1,8 Po dans le RU9, et la capacité effective après déduplication des données est aussi multipliée par quatre, passant de 1,3 Po à 5,2 Po. « Avec la deuxième génération de FlashArray//C, nous sommes fiers de prouver une fois de plus notre engagement en faveur de l'innovation et de faire en sorte que des cas d’usage toujours plus variés puissent bénéficier des avantages du flash, avec un avantage économique qui relèguera le stockage hybride dans la catégorie des technologies du passé », a déclaré dans un communiqué Scott Baker, vice-président du marketing produit pour FlashArray chez Pure Storage.
L'une des préoccupations à propos de la NAND flash QLC, c’est qu'elle a une durée de vie plus courte que la mémoire TLC en raison d'écritures plus fréquentes. Le logiciel Purity OS livré avec la baie gère la qualité de service et le niveau d'usure pour garantir des performances et une endurance constantes. Purity permet de faire de la réplication, des instantanés et de migrer entre les baies Pure Storage et les clouds publics en fonction des politiques. Les clients utilisant à la fois FlashArray//C et FlashArray/X peuvent synchroniser le stockage des données, les données étant déplacées entre le FlashArray//X utilisé pour les charges de travail à hautes performances et le FlashArray//C pour les charges de travail de niveau 2, orientées capacité. Les services de données communs à l'ensemble de la plateforme FlashArray permettent d'accéder rapidement et facilement aux données, de les gérer et de les sécuriser pour de multiples charges de travail, zones géographiques et clouds. Avec Pure-as-a-Service, Pure Storage s’inscrit tout à fait dans la tendance de services à la demande, de paiement à l’usage selon la quantité de services consommés. (En réalité, la baie de stockage est toujours nécessaire). Cette seconde génération de FlashArray//C est disponible dès aujourd'hui chez Pure et chez les revendeurs.
Lutte contre le Covid-19
Pure a également participé, à sa façon, à la recherche d'un remède contre le Covid-19. Le projet de traitement distribué Folding@Home, géré par le département de chimie de la Washington University de St. Louis, a développé une application client que tout un chacun peut installer sur son ordinateur. Le client permet d’effectuer des simulations de composés chimiques quand l'ordinateur n’est pas utilisé, et tester les liaisons les plus efficaces avec le virus, le but étant de bloquer sa réplication. Ce projet, mis en place il y a 20 ans, ne comptait qu’une poignée d'utilisateurs. Mais la pandémie de COVID-19 a fortement ravivé son intérêt, au point d’être soudainement submergé par des millions d'utilisateurs désireux d'aider la recherche. Résultats : les serveurs de stockage sur disque dur du projet Folding@Home ont été débordés, uniquement pour l’écriture des résultats sur le disque. Afin de permettre au projet F@H de suivre tous les résultats qu'il recevait de plusieurs millions de contributeurs, Pure a fait don d'un système FlashBlade.
Commentaire