En direct de Las Vegas - Si en 2012, Pulse, le grand rendez-vous des clients et des utilisateurs des logiciels Tivoli d'IBM, avait été marqué par l'essor du cloud et de la mobilité, cette année l'évènement s'est orienté vers deux axes : le big data et OpenStack. Sur le premier point, Scott Hebner, vice-président marketing et channel management a expliqué « sur les différentes tendances citées l'année dernière, cloud, sécurité, mobilité, internet des objets, elles génèrent de plus en plus de données que l'infrastructure doit être capable de gérer ». Pour démontrer cet état de fait, il a fait intervenir Neil Roberts, le DSI de Yarra Trams, une compagnie de transport en commun australienne gérée pour moitié par le français Keolis. Pour le responsable, le cas le plus emblématique de l'imbrication des différents mondes réside dans la gestion des incidents : le diagnostic pour les agents (Internet des objets) et l'information des passagers (applications mobiles ou réseaux sociaux) en temps réel montrent qu'il y de plus en plus d'interactions à analyser.
Le big data est au centre de plusieurs tendances
Danny Sabbah, CTO et general manager next generation plateform d'IBM est d'accord avec cette analyse en se basant sur le marché de la voiture : « en 2020, 90% des véhicules seront connectées à une ou plusieurs plateformes, l'assurance avec le pay as you drive, les données personnelles, celles liées à la voiture, l'appel d'urgence ». Il est essentiel pour lui de rajouter de l'intelligence dans les workloads qui ont des origines multiples cloud privé, public, hybride, etc. « Le problème du big data va alors se transformer en un problème d'analytique ». La réponse est selon Deepak Advani, general manager de Tivoli Software le développement des solutions analytique en temps réel sur des métiers spécifiques. Après le monde de la finance, IBM a adapté ce service aux activités de l'énergie pour améliorer la gestion des équipements et prévoir les pannes et les incidents.
Les solutions SmartCloud épousent OpenStack
Autre volet de Pulse 2013, l'orientation clairement affichée vers les standards ouverts pour le cloud. Devant la concurrence d'Amazon et de Google, IBM mise sur OpenStack pour tenter d'obtenir une part des 131 milliards de dollars attendus par Gartner sur le cloud public. Pour Robert Leblanc, vice-président Middleware Software, l'histoire d'IBM avec l'Open Source n'est pas nouvelle « nous avons investi dans Linux, dans Eclipse, etc. » Aujourd'hui, « le monde du cloud évolue vers OpenStack, car les clients ne veulent pas être enfermés et avoir le choix ». Preuve de cette orientation, le responsable indique que la totalité des services et des logiciels cloud d'IBM sera réalisée sur une architecture ouverte. Bonne nouvelle pour les clients de la firme, car ils pourront manager et utiliser des services et des équipements de concurrents comme Dell, HP ou Rackspace.
IBM voit le cloud en Open Source
Premier étage de cette ouverture, IBM a présenté SmartCloud Orchestrator, outil pour construire un cloud privé basé sur OpenStack. Cette solution, encore en version beta, doit permettre aux clients de construire rapidement des services clouds, de réduire les coûts de déploiement en automatisant certaines tâches, ressources, intégration avec des outils tiers, etc. La disponibilité définitive de cette solution devrait arriver plus tard dans l'année. Autre logiciel à se mettre au service d'OpenStack, SmartCloud Monitoring Application Insight, un service de surveillance de la disponibilité et l'évolution des applications cloud.
Pulse 2013 : IBM se tourne vers OpenStack et le big data
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IBM a indiqué que le big data peut être le trait d'union dans la gestion des infrastructures pour les tendances comme la mobilité, l'Internet des objets et le cloud. Pour ce dernier, Big Blue milite pour des standards ouvert et va basculer ses solutions sur OpenStack.
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