Avec 3,6 M€ de chiffre d'affaires pour l'exercice 2017-2018 (clôturé en septembre dernier), Provectio maintient son rythme de 20 % de croissance annuelle. Une bonne santé économique que l'entreprise doit notamment à son activité infrastructure (sécurité, stockage, messagerie, poste de travail), qui représente 55 % de ses revenus, le reste étant lié à l'activité télécom/cloud (25 %) et aux services d'infogérance (20 %). Le résultat net de la société s'élève à « environ 2,5 % du chiffre d'affaires » selon son président et fondateur, Maxime Charlès, soit 90 000 €.
Provectio, qui compte 30 salariés sur ses trois agences françaises à Rennes, Nantes et Caen, a récemment réalisé une levée de fonds de 500 000 € auprès de ses partenaires bancaires, BNP Paribas, Crédit Mutuel de Bretagne et la BPI. Cette rentrée d'argent devrait aider la société dans ses objectifs. Maxime Charlès cherche à étendre son maillage géographique, notamment en région parisienne. « Le but, c'est de mettre sur pied trois agences de proximité supplémentaire d'ici 2022 », précise-t-il. En mars, son entreprise a déjà mis la main sur Accent Informatique, renforçant sa présence dans la région Normandie et consolidant l'activité de son agence cannaise. D'ici 2020, M. Charlès table sur un chiffre d'affaires de 5 M€.
Un mystérieux projet télécom
Enfin, le dirigeant compte renforcer l'offre cloud et télécom de Provectio. Cela passera par l'ouverture d'un datacenter cette année, en région parisienne, mais aussi par des recrutements dans ce secteur pour les trois zones géographiques déjà couvertes. Ces ambitions s'accompagnent d'un projet pour le moment confidentiel, une offre technologique spécifique orientée vers les centres d'appels à haut trafic sortant qui aura pour but de « revoir la façon dont nous stockons et répartissons nos données », confie Maxime Charlès. Soutenu par la région Bretagne à hauteur de 50 000 €, ce projet devrait se dévoiler dans les mois à venir.
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