Proservia vient de finaliser l'acquisition de la division services de support aux postes de travail (Workplace & Service Desk Services) du groupe AtoS en France. La filiale de ManpowerGroup s'est engagée sur une garantie de l'emploi de trois ans pour les salariés d'Atos, qui rejoindront leur nouvel employeur le 1er mars. En parallèle, Atos Infogérance et Proservia Workstation Services ont noué un partenariat commercial d'une durée minimum de 5 ans sur les activités de services de proximité et de support aux postes de travail en France. Les deux groupes avaient engagé les négociations au cours du semestre dernier. Les modalités de la transaction n'ont pas été communiquées.
En réalisant cette opération, ManpowerGroup, entend développer ses activités de diversification à hauteur de 10% de son chiffre d'affaires en France d'ici 2 ans. Au 1er mars 2015, date du transfert de l'activité et de plus de 800 collaborateurs de l'entité Workplace & Service Desk Services d'Atos, Proservia comptera 2 400 collaborateurs.
Le montage de cette vente est la création d'une entreprise avec 10.000€ (DIX MILLES EUROS ) de capital.
Signaler un abusLes collaborateurs ex-Atos continuent leur mission. Atos reverse 100% des gains à la nouvelle entité pendant un temps. Puis le reversement diminue jusqu'à ne plus reverser le CA d'ici 18 mois.
A charge de la nouvelle structure de trouver à financer les collaborateurs.
La nouvelle entreprise s'engage à conserver le même niveau de mutuel, les droits acquis (ancienneté) etc...
Atos ne propose rien aux anciens collaborateurs ni à la nouvelle société.
C'est du gagnant/gagnant pour Atos : se débarasser de 870 personnes, sans verser un euro (façon de parler), et de gagner de l'argent facilement puisque le CA générer par les anciens Atos (WSDS et A2B) ne sera pas verser intégralement jusqu'à la fin des contrats actuels.
Atos s'est engagé à permettre à cette nouvelle structure d'être sous-traitant dans les contrats qu'il serait amené à gagner. Mais RIEN ne l'oblige à prendre cette société. Donc le partenariat n'est pas figé dans le marbre pour sécuriser les emplois des ex-atos.