Quelques clics pour obtenir un extrait de naissance, une borne pour rapidement mettre à jour sa carte vitale, la dématérialisation des démarches administratives rime avec confort. Seulement le confort a un prix, une note qui peut-être salée lorsqu'il s'agit d'un geste citoyen, le vote électronique.
Une étude publiée la semaine dernière par des chercheurs de l'université de Princeton démontre la vulnérabilité des urnes électroniques aux Etats-Unis. L'AccuVote-TS, une machine utilisée par prés de 10% des électeurs américains, présente en effet des failles importantes. Il faut en effet moins d'une minute à une personne pour introduire un virus dans une machine qui se propagerait aux autres de façon transparente et serait capable de faire basculer les votes en faveur d'un candidat en particulier.
Alors que les élections de mi-mandat approchent - elles se dérouleront le 7 novembre 2006 - cette publication réveille outre-Atlantique les débats sur la fraude électorale. En France, si des machines d'autres marques sont utilisées dans les bureaux « électroniques », le sujet ne laisse pas indifférent.
« Discrète invasion » en France
Les urnes électroniques sont à l'essai dans un certain nombre de communes et le vote par Internet a déjà été ouvert aux Français expatriés en Amérique du Nord et en Europe et en Asie depuis mars dernier. Une pionnière en Lorraine, Vandoeuvre lès Nancy, a même généralisé le vote électronique à l'ensemble de ses 21 bureaux de vote après homologation de ses machines à voter par le Ministère de l'Intérieur. Si les pros arguent notamment que le vote électronique permettra à terme de lutter contre l'abstentionnisme, d'autres s'insurgent contre ce scrutin qui ne laisse aucune trace. Le site
Présidentielle 2007 : Le mauvais scénario du vote électronique
0
Réaction
Newsletter LMI
Recevez notre newsletter comme plus de 50000 abonnés
Suivre toute l'actualité
Newsletter
Recevez notre newsletter comme plus de 50 000 professionnels de l'IT!
Je m'abonne
Commentaire