L'Assemblée Nationale est une institution à part, totalement autonome pour son budget et ses structures, il en va de la liberté et de l'autonomie du parlement. Pour autant, elle revêt parfois les habits d'une entreprise, certes totalement à part mais avec des choix informatiques cruciaux. L'Assemblée Nationale a par exemple ouvert un site dédié à l'open data (http://data.assemblee-nationale.fr) qui met à disposition des citoyens des textes essentiels sur le travail parlementaire, les questions des députés, leurs amendements, les diverses réunions et même la fameuse réserve parlementaire qui a fait couler beaucoup d'encre.
Une disponibilité de ces documents décidée fin 2014, par le bZureau de l'Assemblée, mais avec quelques conditions. Les données devant être accessibles à tous, sur Internet, « dans un format librement exploitable et réutilisable sans restrictions techniques, juridiques ou financières ». Au total, le projet consiste à mettre en ligne 800 000 documents. Un choix informatique qui repose sur une base de données dotée de plusieurs critères : le maintien des performances en dépit de la montée du volume de données gérées, un temps de réponse optimal, une indexation en temps réel des documents.
C'est la société MarkLogic qui a remporté ce projet avec sa base de données Enterprise NoSQL. "MarkLogic permet d'augmenter fortement les performances et la fiabilité de la base NoSQL, support du référentiel de l'activité législative de l'Assemblée nationale, fondement des services d'Open Data et des publications sur Internet", estime Jacques Lauze, le DSI de l'Assemblée Nationale.
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