Face à une opinion publique américaine de plus en plus antidélocalisation, Ross Perot Jr, PDG de la grosse SSII texane Perot, fait figure de mauvais élève. Surtout lorsqu'il explique que « dans un contexte de plein emploi et de croissance, l'externalisation vers l'étranger demeure, à ses yeux, le seul palliatif au manque de ressources aux Etats-Unis ».
Et d'ajouter, histoire d'enfoncer le clou, qu'il envisage de réaliser quelques acquisitions en Europe de l'Est, au Mexique, en Russie, en Chine, et en Inde.
La SSII, dont près d'un tiers des employés travaillent en Inde (4 500 pour 15 000 salariés au total), explique qu'elle se contente de suivre ses clients, très présents dans ces pays.
Actuellement, Perot développe en Inde des activités de BPO via sa branche Business Process Solutions ainsi que des services d'ingénierie logicielle, de migration d'applications et de gestion de progiciels de gestion, via sa division Technology Service - dont les effectifs devraient croître de 24 % en 2005.
En 2003, Perot s'est déjà payé deux sociétés indiennes : HCL Technologies et Vision Healthsource India, toutes deux fondues dans les actifs de Perot.
Pour Ross Perot, seule la délocalisation peut compenser le manque de main d'œuvre aux US
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