Selon le suivi annuel des scores obtenus aux tests d'anglais professionnel (TOEIC, Test of English for International Communication) effectué par la filiale française d'ETS (Educational Testing Service), le niveau d'anglais des jeunes diplômés issus des écoles d'ingénieurs et de commerce s'est nettement amélioré depuis 1997, passant de 724 points en moyenne à 755 points en 2005. Ce qui atteste de l'atteinte du niveau "opérationnel" de base selon le cadre européen commun de référence (CECR) (égal ou supérieur à 750) atteint par une majorité des étudiants (50% chez les jeunes ingénieurs, 60% chez les futurs managers issus des Sup de Co). Pour les employeurs, comme pour les salariés, parler l'anglais est devenu un critère incontournable de l'embauche de cadres. En 2005, selon une étude du même organisme ETS auprès de 26 multinationales d'obédience française, 60% de ces groupes citaient l'anglais comme langue officielle du groupe. Et 30% la désignaient comme unique langue officielle. A noter qu'à l'examen des scores TOEIC obtenus en 2002 et 2003 par plus de 2 millions d'étudiants de 29 nationalités, dont 44% d'Européens, les Français se classaient en sixième position, derrière les voisins allemands et portugais, et nettement moins bons que les Canadiens, les Libanais et les Philippins. Mais pas si mal.
Pour l'anglais, critère de recrutement, les jeunes Français améliorent leur position
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