« A prix équivalents, dans la vente d'un serveur, il y a moins d'argent associé au processeur qu'il y en avait cinq ans plus tôt. Mais il y a beaucoup plus d'argent investi dans la mémoire qu'il n'y en avait cinq ans plus tôt. Et ce, parce que les gens consolident et virtualisent leurs infrastructures, » affirme l'analyste Matthew Eastwood, en conclusion du premier rapport trimestriel d'IDC sur les ventes de serveur. « Ils consomment de la mémoire à une vitesse que nous n'avions jamais rencontré auparavant. Il est donc possible de générer des revenus avec cette mémoire. » Cette demande pour plus de mémoire vient de la virtualisation et de l'accumulation actuelle des données à traiter par les entreprises. « Quand vous utilisez WMware sur une machine à deux ou quatre processeurs, que vous utilisez six, huit ou douze applications dessus et six, huit ou douze machines virtuelles différentes, vous consommez beaucoup plus de mémoire, et les serveurs actuels sont limités en mémoire, non en puissance de processeur, » explique-t-il. De plus, davantage de mémoire permettra de tirer un meilleur parti des processeurs existants, passant de 10% à 12% d'activité, à 30% voire 40%. Cette tendance, qui n'en est encore qu'à ses débuts selon Matthew Eastwood, se voit confirmée par le fait que pour le deuxième trimestre consécutif, les revenus des serveurs haut de gamme de type mainframe Unix ont cru plus vite que ceux des serveurs x86 d'entrée et de milieu de gamme. « Toutes ces tendances suggèrent que l'utilisateur final est très intéressé par une infrastructure consolidée, qui est plus efficace et avec plus de ressources. »
Pour IDC, la mémoire est la clé du marché des serveurs
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Si les ventes de serveurs vont continuer, les revenus des fabricants de processeurs ne croîtront plus aussi vite. Avec la virtualisation, selon IDC, les critères de choix des utilisateurs se tourneront plutôt sur la mémoire disponible.
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