Selon la dernière évaluation de M-ETI, L'Hexagone compte seulement 5 600 entreprises de taille intermédiaire (de 250 à 4 999 salariés), alors que l'Italie en affiche 8 000, le Royaume-Uni 10 000 et l'Allemagne 12 500. La France entend réduire cette faiblesse stratégique avec le programme ETIncelles, dont le coup d'envoi a été donné le 21 novembre par Emmanuel Macron, qui en est l'initiateur. L'ambition : « Accompagner au mieux les PME qui ont le potentiel et la volonté de devenir des ETI en identifiant notamment les freins administratifs à leur croissance pour mieux les lever et dans les meilleurs délais. »
Wallix, Gatewatcher, Alsatis et Kalray parmi les sélectionnés
Une première salve de de 50 PME ont déjà bénéficié du programme à titre expérimental. Parmi la seconde vague de 50 sociétés récemment sélectionnées figurent neufs fournisseurs français de solutions informatiques : Wallix Group (cybersécurité) ; Gatewatcher (cybersécurité) ; Kalray (microprocesseurs) ; Alsatis (opérateur d'infrastructures numériques) ; Openstudio (développement web, e-commerce et IA) ; Secure-IC (sécurité des systèmes embarqués et de l'IoT) ; Sysnav (géolocalisation, navigation, capture du mouvement) ; Median Technologies (outils décisionnels pour la santé) ; Automatique et Industrie (intégrateur de solutions automatisées)
Pour être choisies, ces dernières ont dû remplir trois principaux critères, en commençant par connaître une forte croissance au cours des deux dernières années. Elles doivent également être présentes à l'export ou vouloir s'y développer, ou consacrer une part conséquente de leurs dépenses à la R&D. La dernière condition sine qua non est de justifier d'un effectif compris entre 80 et 220 salariés.
Des interlocuteurs dédiés et des relais au sein du secteur public
Pendant 12 mois, les PME accompagnées dans le cadre du programme ETIncelles vont disposer d'un suivi individualisé par des interlocuteurs dédiés (12 au total) qui leur proposeront des solutions opérationnelles pour répondre à leurs besoins et effectueront les actions nécessaires pour faire avancer les demandes. Ils disposent pour cela du relais de 45 correspondants dans les organismes publics et les principales administrations. À titre d'exemple, ils pourront se tourner vers leur correspondant chez BPI France pour toutes les questions portant sur l'export. Enfin, le programme prévoit du partage d'information à travers des webinaires et une plateforme collaborative, ainsi que des temps d'échange entre paires pour présenter leurs bonnes pratiques.
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