L'annonce d'un plan massif de licenciements intervient au lendemain de l'annonce des résultats annuels du constructeur japonais. Jeudi dernier (son exercice fiscal se termine au 31 mars), il faisait état d'un chiffre d'affaires de 1,942 milliard de yens, contre 2,016 un an auparavant. Son bénéfice annuel a baissé de 27,08%.

La crise chez Ricoh dure depuis de nombreuses années, commencée avec la crise financière, elle a été précipitée par le tremblement de terre. D'autres facteurs interviennent. Ricoh explique que les marchés émergents sont toujours porteurs alors que les pays développés voient les achats d'appareils d'impression diminuer.

Trois ans pour se refaire une santé

Le plan de licenciements permettra donc à Ricoh de retrouver, d'ici au 31 mars 2014, une meilleure santé financière. Le groupe sera réorienté avec la fin d'activités non rentables. Toutes les zones géographiques seront touchées. Les pays au plus fort potentiel de croissance seront favorisés. Les pays et les secteurs en perte seront réorganisés.  Mais le groupe ne donne aucun détail. Ce plan de réduction d'effectifs aura un coût de 525 millions d'euros sur trois ans.

En France, Ricoh emploie 3 000 salariés, dont un millier sur le site de production de Colmar. 200 emplois ont déjà été supprimés ces deux dernières années dans le cadre d'un PSE.  Un accord de méthode prévoyait  100 suppressions de postes à l'automne dernier, il a été bloqué par trois syndicats. L'impact du plan mondial sur la France n'est pas encore connu.





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