Les lettres ouvertes du Syntec et d'Alliance TICS, et autres « pactes numériques » de divers acteurs des NTIC n'auront pas été entendus. Le nouveau gouvernement Fillon, annoncé ce midi, élargit considérablement son effectif sans toutefois prévoir de ministère ou de secrétariat d'Etat spécifiquement dédié aux nouvelles technologies. Les différentes problématiques NTIC seront donc toujours traitées de façon dispersée, au grand dam des représentants du secteur, qui demandaient une attention soutenue sur le sujet, voire la nomination de quelqu'un pour coordonner la politique numérique de la France. Le nom d'André Santini avait ainsi été évoqué pour un secrétariat d'Etat aux NTIC. Finalement, le maire technophile d'Issy-les-Moulineaux sera bien secrétaire d'Etat, mais chargé de la fonction publique. A ce titre, il devra probablement superviser la modernisation informatique de l'Etat. Parmi les ministères concernés au premier chef par les problématiques informatiques, l'écologie et le développement durable sont désormais sous la responsabilité de Jean-Louis Borloo, et Christine Lagarde devient ministre de l'Economie. Le secteur de la communication est sous la responsabilité de Christine Albanel, qu'on connaît plus sous l'angle de la conservation du patrimoine que sous celui des nouvelles technologies. On peut encore citer Luc Chatel, secrétaire d'Etat à la consommation, qui aura à gérer l'essor de la cyberconsommation, et Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé des entreprises, dont le secteur espère qu'il saura leur donner l'impulsion nécessaire pour se moderniser.
Pas de secrétariat d'Etat aux NTIC dans Fillon II
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