C'est la douche froide pour Orange. Alors que l'opérateur télécoms français avait depuis la fin de l'année dernière fait une croix sur les équipements 5G de Huawei en France, la société avait quand même bon espoir de poursuivre l'aventure avec l'équipementier chinois à la Réunion et Mayotte. Oui mais voilà, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) en a décidé autrement en ne lui délivrant pas l'autorisation nécessaire. « Cela nous paraît excessif car nous avons une longue histoire avec Huawei à La Réunion et à Mayotte, et il nous faudra donc remplacer tous nos équipements sur ces territoires », a indiqué Fabienne Dulac, la présidente d'Orange France.
En France, Orange avait déjà officiellement indiqué qu'il compte s'appuyer sur Nokia et Ericsson pour déployer son réseau 5G dans l'Hexagone. En revanche, il utilise en Espagne le matériel du chinois pour 50% de son infrastructure 5G, mais aussi dans d'autres pays en Afrique notamment. Du côté des concurrents d'Orange, en particulier Bouygues Telecom, ce dernier a eu l'occasion d'annoncer fin août qu'il démantèlerait ses 3 000 antennes réseau Huawei entre 2023 et 2028 selon les villes, sachant qu'il n'a déjà plus l'autorisation de les utiliser à Brest, Rennes, Strasbourg et Toulouse.
Contacté pour des précisions, Orange n'a pour l'heure pas répondu à notre demande. Egalement sollicité pour un commentaire, l'ANSSI a indiqué ne pouvoir « faire aucun commentaire sur ce sujet ».
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