Après Kawasaki, Nec, Mitsubishi Electric ou encore Sony, c'est au tour d'un autre géant japonais d'être victime d'une cyberattaque. Cette fois il s'agit de Panasonic (ex Matsushita), un conglomérat pesant plus de 50 milliards d'euros de chiffre d'affaires présent sur une grande variété de marchés (téléviseurs, batteries pour véhicules électriques, équipements médicaux...). Le groupe a sobrement confirmé dans un communiqué que son réseau avait été « illégalement accédé par une tierce partie le 11 novembre 2021 » et qu'une enquête a déterminé que « des données sur un serveur de fichier ont été accédées au cours de cette intrusion ».
Selon les journaux japonais Mainichi et NHK rapportés par The Record, les cyberattaquants sont parvenus à accéder à des données sensibles incluant des données clients, des informations personnelles d'employés ou encore des documents techniques de Panasonic relatives à ses opérations. L'intrusion ne daterait pas d'hier puisque, toujours selon ces sources, elle remonterait du 22 juin au 3 novembre 2021. La date du 11 novembre serait donc la date à laquelle Panasonic a découvert cette intrusion et non la date effective du hack. Comme c'est très souvent le cas, les cyberpirates parviennent à s'introduire discrètement dans les SI de leurs proies et d'effectuer des déplacements latéraux pour accéder à des serveurs, fichiers, documents ayant pour eux de la valeur.
Des contre-mesures et des excuses
« Après avoir détecté l'accès non autorisé, l'entreprise a immédiatement signalé l'incident aux autorités compétentes et mis en œuvre des contre-mesures de sécurité, y compris pour empêcher l'accès externe au réseau. En plus de mener sa propre enquête, Panasonic travaille actuellement avec un organisme tiers spécialisé pour enquêter sur la fuite », a indiqué la société. « Panasonic tient à exprimer ses plus sincères excuses pour tout problème ou inconvénient résultant de cet incident ».
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