La réorganisation se confirme chez Oracle, même si la société refuse toujours de commenter les suppressions de postes dans les équipes en charge des solutions Sparc, Solaris et du stockage sur bande, anciennement Storagetek (STK). D’anciens salariés de la firme indiquent que des centaines de lettres de licenciement ont bien été envoyées à des employés vendredi dernier, comme le rapporte aujourd’hui le très bien informé The Register.
Les tweets sur le sujet se sont multipliés ce week-end, comme celui de ce développeur qui demande si quelqu’un cherche un codeur Python avec 15 ans d’expérience. Des employés travaillant sur Solaris ont été licenciés et d’autres transférés vers l’équipe en charge du développement de la distribution Linux maison (Unbreakable Linux). La question des prochaines mises à jour de Solaris – de 11.5 vers la version 12.0 - est aujourd’hui posée.
2500 suppressions de poste en cours
Le site Threads on The Layoff, qui a ouvert une discussion sur le sujet, suggère qu'environ 2 500 licenciements ont été réalisés, couvrant Solaris, le développement des puces Sparc, le matériel de stockage sur bande et ZFS. Si le sort du silicium Sparc et de Solaris restent incertains, l’activité stockage aurait été décimée. Après le rachat de Sun, Oracle s'est engagé à prendre en charge Solaris jusqu'en 2030, de sorte que les utilisateurs bénéficieront encore d’un support.
Le silence d'Oracle sur la question n’est pas inhabituel, car l'entreprise discute rarement des licenciements. Interrogé vendredi dernier sur le sujet, l’agence de relations publiques de l’éditeur nous a simplement indiqué qu’aucun commentaire ne serait fait.
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