Oracle a annoncé le recrutement de 1 400 collaborateurs afin de renforcer ses équipes de ventes dédiées à ses solutions cloud en Europe Moyen-Orent Afrique (EMEA). Les postes à pourvoir sont basés dans les Pays-Bas (Amsterdam), L'Egypte (Le Caire), le Moyen-Orient (Dubai), l'Irlande (Dublin), l'Espagne (Malaga) et la République Tchèque (Prague). Contacté par la rédaction sur l'absence de recrutements de forces de ventes cloud en France, Oracle n'a pour l'heure pas répondu à notre demande. En termes de niveau d'expérience, les profils recherchés sont à la fois des personnes ayant de 2 à 3 ans d'expérience que des commerciaux seniors très expérimentés.
Aux côtés de ces recrutements, Oracle indique également en profiter pour investir dans deux nouveaux centres de ventes cloud à Amsterdam et au Caire.
Mais oui , c'est ça ahmed ...
Signaler un abusTon discours anti-oracle n'est pas partial et ça se voit immédiatement . tu es sur d'etre "indépendant" ? Ils n'ont pas voulu de toi chez oracle , c'est ça ? Pauvre garçon .
En plus , je ne sais pas d'ou tu sors tes infos mais c'est faux . Oracle a fait du cloud avant meme que ça s'appele comme ça . Et sache que le CRM et le RH sont une toute petite partie des activités qui peuvent etre mis dans le cloud .
Et puis , il me semble que tout oublie un autre petit détail au passage : Salesforce et les autres acteurs du cloud utilisent quasiment tous de la techno oracle . C'est quasiment incontournable . D'ailleurs , salesforce a été fondé par un ancien d'oracle .
Mais bon , je perds mon temps à te convaincre , là . Ton opinion est faite .
Ce qui compte c'est la qualité, et non la quantité. Oracle, comme les autres dinosaures de l'informatique, n'arrivent pas à attirer les jeunes talents.Les plus brillants préfèrent aller chez les starts ups, ou les sociétés natives du cloud telles que Workday ou Salesforce que d'aller s'enterrer dans une multinationale à la bureaucratie étouffante et où le cloud représente à peine 5% du chiffre d'affaires. Seuls les médiocres vont ou restent chez ces papys de l'informatique.
Signaler un abusDe plus, il faut aussi avoir quelque chose à vendre pour ces commerciaux. Sans vision et avec des produits médiocres, on ne vend pas grand chose (ce qui explique pourquoi les ventes cloud d'Oracle ne décollent pas.) Question vision, c'est la cacophonie la plus absolue. Pendant des années Larry Ellison et Oracle (les deux sont interchangeables) nous ont dit que le cloud ça n'existerait jamais, que personne n'irait mettre ses données ou utiliser un logiciel non hébergé chez soi. Puis, contredit par la réalité, Oracle a changé son discours en assaisonnant ses offres de cloud par-ci et cloud par-là. Puis on nous a dit, qu'en fait, on pouvait aussi faire du cloud à la maison. Les clients qui, comme tout le monde, préfèrent la clarté et la cohérence, sont allés ailleurs. Vision erratique, produits médiocres - logique? UBS, la grande banque suisse, pour ne donner qu'un exemple, a passé des années pour mettre en place Fusion. Avec des résultats bien maigres.
CONSTAT: il y a exactement 10 ans, Oracle rachetait Siebel, leader du CRM, et finalisait le rachat de PeopleSoft, leader incontesté des logiciels RH. Aujourd'hui, le CRM est dominé par Salesforce, pur cloud, et le leader incontesté de la RH est devenu Workday qui venait juste de naître il y a 10 ans avec quelques salariés et quelques millions de fonds investis (Oracle a plus de 100.000 salariés et un chiffre d'affaire proche de plus de 30 milliards). Oracle continue de traire la vache à lait que représente l'activité base de données pour subventionner le cloud mais, comme vous le voyez, il ne suffit pas de jeter de l'argent après un problème, ou recruter à tour de bras, pour le régler.
L'expérience montre que les seules entreprises qui réussissent dans le cloud sont les natives du cloud, celles qui l'ont dans leur ADN depuis le départ. Pour les dinosaures, l'avenir est, hélas, l'extinction.
Ahmed Limam
Consultant indépéndant,Systèmes d'information
Paris