En direct de San Francisco. Oracle s'en sort plutôt bien sur la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) avec une croissance de 7% sur son 1er trimestre fiscal 2015, clos fin août, qui succède à une progression de 11% entre mars et mai. « Une croissance supérieure à celles de nos concurrents », réalisée dans un contexte économique difficile, a souligné Loïc Le Guisquet, vice-président exécutif EMEA d'Oracle lors d'un point presse sur OpenWorld 2014, à San Francisco ce week-end. Il l'explique par des investissements dans plusieurs domaines. Le cloud, bien sûr, est un vecteur important. Et pour renforcer sa présence au plus près des clients, Oracle s'apprête à ouvrir deux datacenters de plus en Europe, à Francfort et à Munich, en réponse à une très forte demande en Allemagne, pour couvrir des enjeux de proximité et de sécurité. Les partenaires d'Oracle sur place sont Interxion pour le principal datacenter et Equinix pour le deuxième.
Ces deux nouvelles implantations seront mises en route dans les prochaines semaines et pleinement opérationnelles d'ici la fin de l'année. Elles couvriront une large gamme de solutions cloud, a indiqué Loïc Le Guisquet. Cela inclut l'ERP Cloud, HCM, Sales, Service et Talent Management. De grands groupes, « des mastodontes européens », ont par exemple décidé de basculer leurs applications de gestion des ressources humaines dans le cloud, a expliqué par la suite le responsable EMEA. Il pense aussi que les entreprises vont rapidement adopter dans le cloud les solutions Hyperion de planification budgétaire, disponibles sous cette forme depuis quelques mois.
19 datacenters dans le monde
Le groupe américain disposera ainsi de 19 datacenters dans le monde. Les sites européens déjà ouverts se trouvent au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Sur les clouds opérés par les fournisseurs américains, il demeure des questions sur la sécurité des données liées au Patriot Act, y compris lorsque les datacenters sont installés en Europe. Oracle n'y échappe pas. Interrogé sur ce point, le responsable EMEA n'a pas directement répondu, soulignant plutôt la diversité de la réponse à apporter, celle-ci couvrant de nombreux aspects, tant légaux que technologiques. Soumis à la même question, le lendemain, Mark Hurd, nouveau co-CEO d'Oracle, n'a pas plus précisément répondu.
Loïc Le Guisquet a par ailleurs évoqué une collaboration avec Vodafone dans l'Internet des objets, en insistant sur les futurs besoins de l'industrie automobile, du secteur public avec les villes connectées et des professionnels de santé, pour traiter les données reçues 24 h/24 des objets connectés. Dans un tout autre domaine, le vice-président EMEA a indiqué qu'Oracle voulait investir en Afrique dans la formation afin de développer les compétences informatiques. Un programme va être mis sur pied avec gouvernements, associations et acteurs privés, notamment au Kenya. Cet été, son concurrent SAP a de son côté annoncé qu'il prévoyait d'investir 500 M$ en Afrique d'ici 2020, notamment dans des actions de formation lui aussi.
Le vice-président d'Oracle EMEA a également rappelé qu'Oracle disposait de 27 centres de développement dans 12 pays sur la région, notamment en Espagne où il vient d'ouvrir un centre big data avec la Caixa Bank, mais aussi en Allemagne, Suède, Norvège, Russie, Pays-Bas... Dans l'Hexagone, par exemple, le centre de Montbonnot, près de Grenoble, intervient sur les développements des solutions middleware, ainsi que sur les produits Identity Manager et Enterprise Manager.
En savoir plus sur OpenWorld 2014
Ces deux nouvelles implantations seront mises en route dans les prochaines semaines et pleinement opérationnelles d'ici la fin de l'année. Elles couvriront une large gamme de solutions cloud, a indiqué Loïc Le Guisquet. Cela inclut l'ERP Cloud, HCM, Sales, Service et Talent Management. De grands groupes, « des mastodontes européens », ont par exemple décidé de basculer leurs applications de gestion des ressources humaines dans le cloud, a expliqué par la suite le responsable EMEA. Il pense aussi que les entreprises vont rapidement adopter dans le cloud les solutions Hyperion de planification budgétaire, disponibles sous cette forme depuis quelques mois.
19 datacenters dans le monde
Le groupe américain disposera ainsi de 19 datacenters dans le monde. Les sites européens déjà ouverts se trouvent au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Sur les clouds opérés par les fournisseurs américains, il demeure des questions sur la sécurité des données liées au Patriot Act, y compris lorsque les datacenters sont installés en Europe. Oracle n'y échappe pas. Interrogé sur ce point, le responsable EMEA n'a pas directement répondu, soulignant plutôt la diversité de la réponse à apporter, celle-ci couvrant de nombreux aspects, tant légaux que technologiques. Soumis à la même question, le lendemain, Mark Hurd, nouveau co-CEO d'Oracle, n'a pas plus précisément répondu.
Loïc Le Guisquet a par ailleurs évoqué une collaboration avec Vodafone dans l'Internet des objets, en insistant sur les futurs besoins de l'industrie automobile, du secteur public avec les villes connectées et des professionnels de santé, pour traiter les données reçues 24 h/24 des objets connectés. Dans un tout autre domaine, le vice-président EMEA a indiqué qu'Oracle voulait investir en Afrique dans la formation afin de développer les compétences informatiques. Un programme va être mis sur pied avec gouvernements, associations et acteurs privés, notamment au Kenya. Cet été, son concurrent SAP a de son côté annoncé qu'il prévoyait d'investir 500 M$ en Afrique d'ici 2020, notamment dans des actions de formation lui aussi.
Le vice-président d'Oracle EMEA a également rappelé qu'Oracle disposait de 27 centres de développement dans 12 pays sur la région, notamment en Espagne où il vient d'ouvrir un centre big data avec la Caixa Bank, mais aussi en Allemagne, Suède, Norvège, Russie, Pays-Bas... Dans l'Hexagone, par exemple, le centre de Montbonnot, près de Grenoble, intervient sur les développements des solutions middleware, ainsi que sur les produits Identity Manager et Enterprise Manager.
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Ah tiens, “le cloud est un vecteur important pour Oracle”? Alors que pendant des années Oracle ridiculisait l’idée du cloud et ne s’y est mis que parce que ses concurrents ont commence à lui prendre des parts de marché significatives.
Signaler un abusLoic le Guisquet explique que « des mastodontes européens », ont par exemple décidé de basculer leurs applications de gestion des ressources humaines dans le cloud. Ah bon? Et lesquels? Oracle assène toujours des chiffres et des declarations impressionnantes, mais ne donne jamais de noms concrets? C’est qui ces “mastodontes européens qui ont décidé de basculer leurs applications de gestion des ressources humaines dans le cloud”. La banque UBS peut_être qui essaie depuis deux ans de passer sur Fusion HCM, l’offre dans lecloud d’Oracle et qui a toutes les peines du monde à y arriver. A tel point qu’elle regretted de ne pas avoir choisi Workday.
Et vu que nous aprlons de banques européennes, peut-être que Monsieur Le Guisquet pourrait toucher un mot de la Société générale ou d’ING, toutes les deux ont commence à installer Fusion avant de laisser tomber car, comme c’est souvent le cas avec lespallications Oracle, le produit était de mauvaise qualité.