En organisant l’opération Open GEN, sous le haut patronage de Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, la Grande école du numérique entend susciter des vocations pour les métiers de l’informatique. Lors de cet événement qui aura lieu du 19 au 24 octobre 2020,  une centaine de formations labellisées et plus de 200 animations se dérouleront dans toute la France en ligne ou en présentiel. But de l’initiative ? Permettre à des personnes éloignées de l’emploi ou en reconversion professionnelle de découvrir les opportunités professionnelles d’un des secteurs les plus porteurs du marché de l’emploi. Au cours de ces journées portes ouvertes,  chaque session proposera une ou plusieurs animations, d’une durée d’une heure environ sur des thèmes variés, comme des  ateliers d'initiation au code, des  conférences sur les métiers de développeurs ou de SEO  ou des témoignages de stagiaires ou de professionnels. Les personnes intéressées sont invitées à se rendre à cette adresse.

28 000 demandeurs d'emploi formés à l'IT

Pour guider les participants, une carte interactive disponible sur le site de la GEN recense toutes les initiatives des formations et indique les événements en temps réel. Pour attirer un maximum de candidats, le réseau compte sur le soutien de partenaires tels que l’Agence  nationale de la cohésion des territoires (ANCT), l'Office national d'information sur les enseignements et les professions (Onisep) et l’Union nationale des missions locales (UNML). Preuve que les reconversions, même les moins évidentes sont possibles, la Grande école du numérique a déjà permis à des professeurs de philosophie, des comptables et même à des coiffeurs de se réorienter vers les métiers du numérique.

Entre 2016 et 2019, 28 000 personnes peu qualifiées en recherche  d’emploi (dont en moyenne plus de 75% sont en sorties positives - CDI, CDD, poursuite d’études), ont ainsi  pu monter en compétences via le réseau. A ce jour, 500 formations IT labellisées sont actives et ciblent les publics éloignés de l’emploi. Il s'agit de profils de niveau Bac ou inférieur, de résidents des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), ainsi que des femmes qui sont toujours peu présentes dans le secteur du numérique.