En rachetant le parisien NBS System, le groupe Oceanet Technology va renforcer l'offre d'hébergement et d'infogérance qu'il propose aux opérateurs de site d'e-commerce. Intervenant auprès de 300 clients, la cible de son acquisition compte un effectif de 47 collaborateurs et a réalisé 6 M€ de chiffre d'affaires en 2015. Elle propose aussi des prestations d'hébergement mais se focalise surtout sur la fourniture de services d'infogérance aux acteurs du commerce en ligne.
CerberHost, la pépite développée par NBS Systems
Plus généraliste en termes de clientèle, Oceanet Technology convoitait tout particulièrement la solution CeberHost développée par NBS System. Ce dernier utilise cette couche logicielle pour sécuriser les deux data centers qu'il exploite dans la capitale et assurer une redondance entre l'un et l'autre. Oceanet Technology va désormais pouvoir exploiter cette technologie pour ses propres services d'infogérance et d'hébergement dans le but de mieux adresser les opérateurs de sites marchands.
Créé en 1999 par Arnaud Becquart et Philippe Humeau, NBS System était initialement spécialisée dans les tests de sécurité des infrastructures IT. Bien que rachetée par Oceanet Technology, elle gardera son indépendance. Elle continuera aussi d'être pilotée par ses deux fondateurs qui intègrent le comité de direction d'Oceanet Technology.
Deux rachats en 6 mois
Cette opération de croissance externe a été financée par les fonds Capital Croissance et CM-CIC Investissement, ainsi que par un groupement de banques emmenées par la Banque Populaire Atlantique et BPI. Elle intervient 6 mois après qu'Oceanet Technology a racheté son homologue nantais Network Consulting qui dispose d'un data center à Rezé (44). Créé en 1996, Oceanet Technology n'avait pas réalisé de rachat depuis celui du Suisse Net4All en 2012.
Fort de ses nouvelles acquisitions, l'entreprise dispose désormais de 7 data centers et d'un effectif de 130 collaborateurs. Le groupe compte poursuivre ses rachats en 2016, tout en continuant d'enregistrer une croissance organique de 15% par an, comme il le fait depuis 2007.
Il paraîtrait que Joseph Marcoulet, le créateur de la première œuvre Top Art du monde, envisagerait de céder sa sculpture qui pourrait devenir la plus chère de la planète en rapportant des milliards à la multinationale qui pourrait l'acquérir.
Signaler un abusEst-ce que ce sera une grandes entreprises françaises qui saisira cette opportunité d'accroître son expansion mondiale en faisant bondir la masse de ses profits ?