En direct de Londres. Chose promise, chose due. En mai dernier, Nutanix rassemblait clients et partenaires à La Nouvelle Orléans pour poser les bases d’une plateforme de gestion du cloud hybride. Aujourd’hui, c’est dans la banlieue londonienne, que le fournisseur de solutions hyperconvergées et de services cloud présente plus en détails son Xi cloud.
Sur scène, le co-fondateur, CEO et chairman de Nutanix, Dheeraj Pandey, a rappelé la ligne de conduite de l’entreprise : rendre l’infrastructure invisible. C’est-à-dire la rendre tellement simple à utiliser qu’il n’y a quasiment plus besoin de s’en préoccuper. Et pour ce faire, « il faut passer par un processus d’atomisation, de miniaturisation » indique M. Pandey. Ce processus a eu lieu avec les ordinateurs qui se sont progressivement réduis du desktop à la montre connectée. Idem dans le computing, où les mainframes sont devenus des serveurs, puis des puces, ont été virtualisés, conteneurisés pour aboutir aujourd’hui aux débuts du serverless.
Vers le cloud hyperconvergé
« Mais le cloud est encore perçu de façon monolithique aujourd’hui » selon Dheeraj Pandey. « Nous souhaitons donc construire un réseau de clouds, plus mobile, plus malléable, etc. en fonction des besoins de chaque entreprise ». C’est pourquoi Nutanix a décidé de structurer son offre Xi cloud en plusieurs services dont la vocation est de manager plusieurs clouds, qu’ils soient privés ou publics.
Globalement, les données et opérations (transfert d’images, policies, recovery points, etc.) stockées on premise vont pouvoir être exportées sur le cloud grâce à l'outil d'administration Prism. L’avantage est que l’identifiant de chaque VM sera répliqué dans Xi. Cela passe par exemple par l’outil de sauvegarde et restauration, appelé Leap. Ce premier DRaaS du fournisseur va ainsi permettre de réaliser des procédures de test, basculement et de failback en quelques clics. Et pour pouvoir conserver les données en Europe, le fournisseur vient d’ouvrir un datacenter à Londres. D’autres suivront vraisemblablement sur le vieux continent.
Tout en un clic (ou deux)
Dans les SI les plus vastes, nombre d’applications sont installées, parfois dans différents espaces de stockages, si bien qu’en avoir une cartographie claire peut être compliqué. Nutanix veut simplifier cela avec le service Epoch. Ce dernier offre une visibilité sur les interactions entre les composants dans les architectures distribuées, sans dépendance vis-à-vis d'un langage spécifique ou d'une implémentation de framework.
Manager plusieurs clouds, c’est devoir aussi gérer les coûts générés sur chacun et éviter de s’y perdre. L’outil Beam est désormais disponible et donne une vue globale de tous les clouds et services associés en place dans le SI. En plus de donner un aperçu des dépenses réalisées, l’outil va également apporter des recommandations de migrations ou d’opérations à réaliser pour optimiser les coûts.
(Crédit : Nutanix)
Enfin, Nutanix a tiré parti de ses récentes acquisitions pour proposer ses services. Frame, ayant rejoint les rangs de Nutanix en août dernier, est une offre de Desktop as a service. Grâce à ce service, la gestion de parc va se faire ici aussi en quelques clics. L’administrateur peut ainsi déployer des applications, créer des VM, attribuer des espaces de stockages dédiés (AWS, Azure et Xi) sur la totalité de son parc, ou juste dans une zone dédiée. La solution permet aussi un contrôle des accès basée sur les rôles. Toutes ses fonctionnalités sont déjà disponibles pour les clients de l’offre Enterprise de Nutanix. D’autres sont en cours de validation, voire quasiment lancées…
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