Les synergies de coûts de 900 millions d'euros annoncées par Nokia dans le cadre du rachat d'Alcatel-Lucent pour 15,6 milliards d'euros, devraient être atteintes en tranchant sérieusement dans sa masse salariale. C'est en tout cas ce qu'a assuré à Reuters Risto Lehtilahati, délégué syndical sur le site Nokia d'Oulu en Finlande : « Nous n'avons pas encore eu vent du moindre chiffre officiel, mais en se fondant sur des informations recueillies auprès de nos contacts syndicaux, j'estimerais le chiffre à travers le monde entre 10 000 et 15 000. » Une information à prendre avec toutes les pincettes nécessaires en termes de volume, bien que la réalité de l'existence du plan soit, elle, effective depuis plusieurs mois.
Ainsi début avril, le groupe finlandais a annoncé son intention de réduire ses effectifs dans « les activités en décroissance ou ne correspondant plus aux ambitions du groupe », comprenant 1 600 emplois en Finlande mais également 400 postes en France. Nokia vient de revoir à la baisse le chiffre sur son territoire national avec un total d'un millier de postes qui seront au final détruits. En Allemagne, 1 400 personnes perdront également leur travail sachant que le groupe est actuellement en discussion avec des représentations salariales dans 30 pays pour décider du tribut que chaque pays devra payer pour solde de tout compte.
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