Dans le monde de la surveillance de la performance applicative (APM pour Application Performance Management), il faudra maintenant compter avec la présence de New Relic en France. Il s’agit plus d’une officialisation que d’un lancement. En effet, la start-up américaine travaille dans l’hexagone depuis un an. Elle a décidé de créer un bureau à Paris, « dans un espace de co-working, rue Lafayette », explique Serge Froidevaux, directeur régional de l’Europe de l’Ouest et en charge du bureau parisien. Ce lancement s’inscrit dans un investissement important en Europe de New Relic.
La firme dispose d’un centre d’excellence à Dublin et un bureau de développement à Barcelone, « car les développeurs européens sont très créatifs », constate Serge Froidevaux. Un point important, car « nous développons en permanence des modules et des fonctionnalités, environ 10 à 15 par jour», souligne-t-il. Il ajoute qu’un datacenter est disponible à Francfort pour se conformer aux obligations réglementaires de localisation des données.
Blablacar, Smartbox et Veolia déjà clients en France
New Relic a déjà plusieurs clients en France comme France TV, Blablacar, Smartbox, Veolia. Les clients sont séduits par la simplicité de la plateforme, un élément différentiant par rapport à la concurrence. Guillaume Postaire, directeur technique adjoint chez France TV, est même plus enthousiaste dans son usage de la plateforme, « c’est une pierre de Rosette, on aligne les métiers sur un même produit ». Il a débuté sur l’APM avant d’intégrer d’autres modules comme Browser (analyse des pages web, du peering,…) ou Insight par exemple pour l’analyse en temps réel. Du côté de Blablacar, on salue la même facilité d’utilisation même si le site de partage de voiture n’utilise pas la totalité des modules de New Relic.
Le spécialiste de l’APM a noué des partenariats avec AWS et Azure pour être présents sur les marketplaces. New Relic s’est par ailleurs entouré d’intégrateurs comme SQLI, Claranet ou IBM. « Nous sommes à la recherche d’autres partenaires, un travail pour l’année à venir », avoue Serge Froidevaux. Dans le même temps, le dirigeant souhaite aussi voir son portefeuille client augmenter.
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