La liste des entreprises IT qui licencient s’allonge au fil des semaines. Aujourd’hui, c’est NetApp qui annonce un plan social touchant près de 960 postes. Dans une lettre adressée au personnel, le CEO du spécialiste du stockage, George Kurian a indiqué « procéder à des changements qui réduiront la taille de nos équipes de 8 % ». Selon le rapport annuel d’activité 2022, le groupe employait environ 12 000 personnes dans le monde.
Pour expliquer cette décision, le dirigeant évoque « un environnement macroéconomique de plus en plus difficile, ce qui entraîne un plus grand conservatisme dans les dépenses IT. Nous ne sommes pas protégés de ces tendances ». En conséquence, la société doit « adapter sa structure de coût pour refléter l’orientation et les conditions du marché, ainsi que remonter le niveau des performances ».
Les zones EMEA et APAC touchées
George Kurian ne donne pas de détails sur les postes concernés, ni les pays touchés. Mais il indique dans son message, qu’au sein « de la zone EMEA (Europe et Moyen Orient) et APAC (Asie Pacifique), le réalignement et l’impact potentiel sur les salariés sont soumis à des processus locaux de consultation qui sont en cours ». Les licenciements devraient être terminés à la fin de l'exercice 2023 de NetApp.
A la fin 2022, la société a présenté des résultats trimestriels mitigés. Le 2ème trimestre 2023 (clos fin novembre 2022) affiche un chiffre d’affaire de 1,66 Md$ correspondant à une croissance de 6 % d’une année sur l’autre. Pour autant, George Kurian était chagriné des résultats. « Nous sommes déçus du ralentissement de la croissance de nos services cloud », soulignait-il lors d’une conférence téléphonique. Il ajoutait que « le revenu récurrent annuel sur le segment cloud public soit 60 M$ n’a pas répondu à nos attentes ». Face à la frilosité des entreprises, NetApp avait alors décidé de geler les embauches, réduire les dépenses et optimiser son parc immobilier.
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