Après Wallmart et Starbuck, Facebook peut annoncer une autre référence sur son outil de collaboration Workplace : Nestlé. Le groupe Suisse l'a annoncé dans un communiqué de presse et indique qu'environ 210 000 salariés vont utiliser cet outil. Pour rappel, Facebook Workplace comprend des solutions de groupes, de messagerie instantanée, de fils d'actualité, de partage de fichiers, de création de bots et d'événements. Dans le cas de la firme agro-alimentaire, le marché a mis en concurrence Slack et Teams de Microsoft, ainsi que d'autres acteurs plus petits comme Crew et Zinc, rapporte nos confrères de TechCrunch. Facebook a finalement été choisi et le déploiement s'est déroulé progressivement. Une première vague a eu lieu dans les filiales au Mexique, Brésil, Moyen-Orient et Afrique du Sud. Les résultats ont été probants avec un engagement par poste 25 fois plus important que d'habitude et un taux élevé d'usage sur mobile.
Parmi les avantages tirés de Workplace, les managers peuvent réaliser des lives vidéo pour dialoguer avec des salariés basés dans différents pays, les commerciaux s'appuient sur Workplace pour enregistrer les commandes quotidiennes et partager les informations sur les meilleures pratiques. Filippo Catalano, CIO de Nestlé, indique qu'« aujourd'hui, en utilisant Workplace de Facebook, nous sommes en mesure d'apporter à nos collaborateurs du monde entier une plateforme leur permettant d'établir des liens et de partager des informations plus rapidement et plus efficacement ».
Un environnement de travail orienté vers l'humain
Le déploiement concerne déjà 210 000 personnes et devrait se poursuivre tout au long de 2019. Pour Chris Jonhson, vice-président exécutif de Nestlé, « la société propose un environnement de travail orienté vers l'humain. Nous comptons sur nos équipes talentueuses pour gérer nos 2 000 marques à travers le monde. Pour cela, nous apportons à nos collaborateurs les meilleurs outils et Facebook Workplace correspond parfaitement ». Du côté de Facebook, on se réjouit d'une telle référence. De quoi faire oublier un peu les affaires sur les données personnelles auprès du grand public.
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