La remise à plat des activités informatiques est bel et bien enclenchée chez Natixis. Dans un communiqué de presse daté du 16 septembre, les organisations syndicales de l'établissement bancaire (CFDT, CFTC, CGT, SNB et UNSA) ont dénoncé « une attitude irresponsable » de la banque avec son projet Atlas. Présenté en comité central d'entreprise, ce plan de réorganisation des activités informatiques devrait, comme pressenti en juin dernier, aboutir à la suppression de 600 postes de prestataires externes en France et à leur remplacement au sein d'une nouvelle entité du Groupe Natixis localisée au Portugal. Mais ce n'est pas tout puisqu'il est également prévu de ne pas reconduire de très nombreux contrats de prestataires, représentant en France 900 emplois à temps plein.
« Le projet Atlas présenté au CCE de Natixis a pour objectif de faire réaliser une économie sur les coûts informatiques du groupe de l’ordre de 4% au maximum, avec une estimation chiffrée à 27 millions d’euros par an d’économie en choisissant le site de Porto », peut-on lire dans le communiqué des organisations syndicales. « A la lecture des documents communiqués au CCE par la direction et des éléments complémentaires fournis toujours en cours d’étude, il apparaît de façon flagrante que la localisation en région des services informatiques (Bordeaux, Nantes, Caen, Reims, Toulouse…) n’a jamais été une option [...] L’économie serait de 15 millions d’euros en implantant l’activité en Province ». Une économie semble-t-il pas assez importante pour Natixis au regarde de celle estimée en délocalisant à Porto. Mais il faut dire qu'au regard de la santé financière de l'entreprise, la recherche de meilleures économies possibles semblent bonnes à prendre.
Un résultat net en baisse de 21%
Au premier semestre 2016, le produit net bancaire de Natixis a légèrement reculé (-1%) à 4,307 milliards d'euros tandis que le résultat net part du groupe a fondu à 581 millions contre 737 millions d'euros au premier semestre 2015. Natixis est loin d'être le seul acteur bancaire à délocaliser pour tirer les coûts vers le bas et d'autres acteurs comme BNP Paribas, Société Générale ou encore Crédit Agricole recourent à du nearshore ou de l'offshore pour différentes activités dépassant la sphère de l'IT (trading, financement et investissement, back-office informatique...).
Contacté par la rédaction, Natixis n'a pas répondu à notre demande de précision sur ce projet de réorganisation des équipes informatiques.
Alstom et autres c'est pareil,
Signaler un abusexact on ne respecte plus les francais,
on abandonne l'agriculture, ...
Nos enfants vont payer le prix FORT de nos iresponsabilités,
L'emploi est le dernier de nos soucis tant que l'on en a . On pense a soi meme plus en son propre avenir.
Exact la France c'est fini depuis longtemps.
On s'occupe bien moins bien de nous que des autres pays (Europe, USA, Canada, Turquie, ...), croyez moi,
les autres pays s'occupent bien mieux d'eux meme que nous,
et je parle en connaissance de cause !
Portugal? Roumanie? ou autre, on ne respecte plus les francais et la france, la gestion a court terme tue. on pense a sois meme,meme plus en son propre avenir. La france c'est fini depuis longtemps.
Signaler un abus"Visiteur9511: Parler de valeur travail ou de vérité c'est un peu facile quand on n'y connait pas grand-chose."
Signaler un abusDéveloppez svp.
1/ Les prestataires vont partir en premier, mais les internes n'auront pas non plus une situation enviable. Ils préféreraient tous exercer un management de proximité.
Oui c'est un peu ce que je dis à la fin de mon commentaire, relisez svp.
2/ Vu de l'entreprise on remplace 20 prestataires à 500 euros par 20 à 200. C'est juste un exercice comptable. Le nombre de presta reste le même.
Vous avez mis le doigt dessus : Ce n'est qu'un exercice comptable.
On déshumanise, une fois de plus, le travail.
3/ L’Europe n'a rien à voir là-dedans, une externalisation en Inde ou au Portugal c'est juste de la sous-traitance international et c'est parfaitement légal. On le fait aussi pour la paie et la back office.
Encore une fois, relisez mon commentaire.
Je n'ai jamais affirmé que c'était illégal, et c'est bien le problème...
4/ Si on bosse mieux que les autres il y a de forte chance de rester chez le client plus longtemps, ils garderont en France les meilleurs éléments.
Vous semblez ignorer totalement que les prestations en régie sont bornées à trois ans....et que les embauches se font rares alors qu'il y a des besoins...
5/ "Un jour ou l'autre il faudra que certains répondent de leur acte", et pourquoi donc ? C'est complétement legal et declare comme activité, les responsables ne répondront de rien."
La morale, le patriotisme économique, et puis aussi se rappeler que nos impôts ont épongé leurs dettes et leurs placements douteux pour pas que le système s'écroule. Un moment, il faut avoir la reconnaissance du ventre.
Ah et puis juste comme ça j'ai dix ans de consulting dans plusieurs grands groupes bancaires, donc je sais un petit peu de quoi je parle....
Visiteur9511: Parler de valeur travail ou de vérité c'est un peu facile quand on n'y connait pas grand-chose.
Signaler un abus1/ Les prestataires vont partir en premier, mais les internes n'auront pas non plus une situation enviable. Ils préféreraient tous exercer un management de proximité.
2/ Vu de l'entreprise on remplace 20 prestataires à 500 euros par 20 à 200. C'est juste un exercice comptable. Le nombre de presta reste le même.
3/ L’Europe n'a rien à voir là-dedans, une externalisation en Inde ou au Portugal c'est juste de la sous-traitance international et c'est parfaitement légal. On le fait aussi pour la paie et la back office.
4/ Si on bosse mieux que les autres il y a de forte chance de rester chez le client plus longtemps, ils garderont en France les meilleurs éléments.
5/ "Un jour ou l'autre il faudra que certains répondent de leur acte", et pourquoi donc ? C'est complétement legal et declare comme activité, les responsables ne répondront de rien.
Que d'inepties dans vos commentaires.
Signaler un abusle problème de fond est que ce sont les prestataires qui vont trinquer en premier parce qu'on ne peut pas se débarrasser de certains internes par peur de procès ou que les grands managers ne connaissent plus leur équipe. Et croyez moi il y a beaucoup dinternes qui ne méritent pas leur place.
Maintenant ils vont faire comme les autres groupes bancaires, les mêmes erreurs, le même stress sur le personnel qui va rester et devoir corriger les conneries des autres et tout ça au mépris de la valeur travail.
Les signaux envoyés sont très mauvais : que vous soyez bon ou mauvais vous serez viré pareil, hélas rien de nouveau sous le soleil.
Un jour ou l'autre il faudra que certains répondent de leur acte. Et surtout harmoniser cette Europe pour éviter ces effets d'aubaine même s'ils sont de courte durée.
cool, l'etat devrait pouvoir augmenter leurs impots de 25 millions du coup ...
Signaler un abusJe pense qu'ils vont peut être rester au portugal.
Signaler un abusContrairement à l'Inde, une delocalisation au porugal peut fonctionner.
Le gap culturel est minime, ce n'est pas loin,il y a beaucoup de francophones, le niveau d'éducation est bon, le turn over peut être maitrisé.
Encore faux, pour l'avoir vécu, Le Portugal est un peu plus cher que l'inde mais fournit un résultat (test, code, backoffice) de qualité.
Signaler un abusDésolé mais c'est la France qui va devoir se metre à niveau. Natexis ne reviendra pas je pense.
et après l'inde ils ramèneront tout en France en constatant, comme les autres, que ca coute plus cher d'avoir de la mauvaise qualité. Etonnant que ces grands groupes n'apprennent pas les uns des autres et fassent chacun leur tour tous les mêmes erreurs.
Signaler un abusJustement non, le Portugal aujourdhui est beaucoup plus rentable que l'Inde en termes de retour sur investissement. l'inde c'est déjà has been.
Signaler un abusencore une vision à court terme
Signaler un abusaprès le Portugal cela sera l'inde.