Dans le cadre de la mise en place de son projet d'archivage numérique, la métropole de Nantes a déployé Vitam, une solution open source conçue et développée via un programme interministériel en archivage numérique. Une opportunité pour l'agglomération composée de 24 communes de répondre aux enjeux de croissance de volumes des données à conserver, mais aussi de sécurité et de traçabilité et de respect des contraintes réglementaires. « Nous avons fait le choix de Vitam comme plateforme d’archivage, car c’est l’outil du marché qui correspond le mieux à nos besoins en matière de pérennisation et de mutualisation, a expliqué Véronique Guitton, directrice des archives de Nantes.

Pour l'accompagner dans son projet, la métropole de Nantes a fait appel à Atos qui s'est occupé, dans le cadre d'un contrat d'infogérance, de l'installation, du paramétrage, de la mise en service ainsi que de la maintenance logicielle. « La solution d’archivage intégrée par Atos sera en mesure de permettre, dans certains cas, d’évoluer vers l’automatisation du versement des documents au sein du système, assurant ainsi une fluidité et une disponibilité encore plus avancées des opérations. Elle permettra également de répondre aux besoins de conservation patrimoniale des documents, dès lors qu’ils présentent un intérêt historique », a fait savoir Atos.

Architecture simplifiée Vitam

Architecture simplifiée du fonctionnement du back-office Vitam. (crédit : Programme interministériel archivage numérique)

Un projet retenu et subventionné dans l'appel à projets 2002-2023 ANET

Dans le cadre de l'appel à projets 2022-2023 en archivage numérique en territoires (ANET), Nantes Métropole a par ailleurs obtenu une subvention publique (sur une enveloppe globale de 410 090€) aux côtés de 25 autres porteurs de projets (villes, métropoles, régions) pour l'installation et la mise en service de Vitam, mais aussi de Vitam UI sur les infrastructures de Nantes métropole et leurs ouvertures aux 24 communes qui la composent. « Le projet Vitam, concentré sur le développement d’un back-office, n’a en effet jamais eu comme objectif la production d’un front-office. Toutefois pour faciliter les démonstrations, mais aussi la recette, une interface utilisateur (UI) minimale avait été mise en place. Celle-ci, peu ergonomique et non évolutive, permet de tester les fonctionnalités, mais n’a pas pour finalité l’usage sur des plateformes en production", peut-on lire sur le site du programme Vitam.