L'Opps (Observatoire Paritaire du Portage Salarial) ne se reconnaît pas dans la définition du portage salarial donnée par l'accord du 11 janvier 2008 sur la modernisation du travail.. Cette association, qui regroupe à ce jour le Sneps (Syndicat National des Entreprises de Portage Salarial), la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, estime en effet que l'article 19 de l'accord donne une définition du portage salarial qui ne saurait concerner les entreprises du Sneps. Elle considère que, contrairement à ce qui est spécifié par l'accord, le portage salarial ne correspond pas à un objet social spécifique, mais plutôt à une modalité particulière d'organisation d'entreprises relevant du champ conventionnel de leur activité principale. L'Opps insiste également sur le fait que les prestations réalisées doivent être des prestations de services et exclure toute mise à disposition de personnel (pas de transfert du lien de subordination à l'entreprise utilisatrice comme dans l'intérim). Tout en rappelant qu'il n'existe pas de corrélation entre le contrat de travail et le contrat de mission., et qu'il n'y a également pas de logique à limiter dans le temps le contrat de travail, car cela laisserait de nombreux seniors sans solution d'emploi après 3 ans. Rappelons que le portage salarial présente de nombreux avantages pour les informaticiens en phase de recherche d'emploi, de reconversion ou de réflexion quant à la création d'une entreprise ou d'une activité indépendante. Ce dispositif permet en effet de travailler de manière autonome sans perdre les bénéfices du salariat (assurance chômage, couverture maladie, retraite...).
Modernisation du marché du travail : les représentants du portage salarial ne s'y reconnaissent pas
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