La crise sanitaire mondiale associée à la pandémie Covid-19 a fait quelques heureux. Par exemple, les fournisseurs de solutions cloud peuvent se réjouir d'une migration accélérée vers leur modèle. Si 88 % des répondants à une étude commandée par Trend Micro admettent une accélération de la transformation numérique bénéficiant notamment au cloud, la sécurité semble bien être sacrifiée au passage dans de nombreux cas. L'infrastructure cloud est sécurisée sous la responsabilité des prestataires, c'est exact. Mais la sécurité des données et de l'accès au service, notamment en termes de configuration, repose bien sur les entreprises clientes, ce que beaucoup semblent oublier.
92% des répondants déclarent qu'il est nécessaire « de prendre leurs responsabilités en matière de sécurité du Cloud », mais, dans le même temps, 97% comptent pour cela, notamment pour la sécurité des données, sur leur fournisseur de services Cloud (CSP). Seuls 55 % des répondants ont mis en oeuvre des outils tiers pour sécuriser leurs données. Les priorités affichées sont en premier lieu la protection réseau (28%), la gestion de la politique de sécurité dans le Cloud (26%) et les outils de CASB - Cloud Access Security Broker (19%). 51 % considèrent que la migration cloud a permis de mettre en oeuvre de meilleures pratiques de sécurité.
La sécurité reste un obstacle à l'adoption du cloud
Le télétravail, notamment grâce à des outils SaaS, s'est développé. 87 % des répondants jugent qu'ils maîtrisent la sécurisation des environnements numériques de travail et 83 % celle des futurs environnements hybrides. Malgré tout, la sécurité reste un obstacle important à l'adoption du cloud pour 45 % des répondants. La définition de politiques cohérentes (35%), les correctifs (33%) et la sécurisation des flux de trafic (33%) ont été cités comme les trois principales problématiques opérationnelles rencontrées au quotidiens en matière de protection des environnements numériques de travail dans le Cloud. D'autres freins ont été cités : La confidentialité des données (43%), la formation des collaborateurs (37%) et la conformité réglementaire (36%).
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