“Beaucoup d’entreprises sous-estiment la complexité liée à la migration des données”, c’est par ces quelques mots que Luc d’Urso, CEO d’Atempo, résume les qualités de Miria, sa solution de sauvegarde, d’archivage, de déplacement et de synchronisation des données non structurées. Rappelons pour mémoire qu'Atempo a été racheté en 2017 Luc d'Urso, également patron de Wooxo, un éditeur français de solutions de synchronisation et de partage de fichiers d'entreprise, pour se développer sur le marché des grands comptes. Disposant de plus d'une dizaine de bureaux dans le monde, Atempo revendique plus de 4 500 clients manipulant de larges volumes de données, dans différents secteurs d'activités comme notamment l'industrie, l'audiovisuel, la santé, les télécommunications, le secteur public et l'éducation.
Miria permet de préserver des contenus numériques sur le long terme, d'optimiser ses ressources de stockage et de gérer des métadonnées répondant aux besoins de recherche/e-discovery et de conformité réglementaire. Proposé en indirect (Tech Data, Cheops ou Axians) ou via des partenaires à valeur ajoutée comme DDN Storage, Qumulo, Huawei ou encore Dell et Nutanix, Miria repose sur un core engine capable de gérer l’explosion du volume des données non structurés dans des secteurs clefs. La TV et les studios de production, par exemple, peuvent gérer 500 Po en local et 50 Po dans le cloud. C’est donc un nouveau challenge pour les solutions de sauvegarde qui doivent travailler dans un environnement mixte. Voilà pourquoi Miria est la fois : fournisseur de stockage, mais également cloud agnostique grâce à une architecture software defined. Des connecteurs ont été développés pour travailler avec les principaux clouds du marché.
L'architecture Miria travaille en local et dans le cloud. (Crédit Atempo)
Plusieurs modules pour répondre à tous les besoins
Avec sa solution Miria et sa partie data management, Atempo entend casser les différents silos pour aider les clients à changer leurs habitudes. “Il ne s’agit plus seulement de bouger les données, mais également de les comprendre et de migrer si besoin des données du cloud vers des ressources locales”, nous a expliqué Ferhat Kaddour, vice-président en charge des ventes et alliances chez Atempo. “Tout ce qui a plus de 30 jours peut ainsi passer sur du stockage secondaire”. Atempo utilise un serveur pour découvrir les ressources hébergeant les données - à l’exception des bandes - avant de les analyser. Certains clients cherchent également à migrer d’un cloud à l’autre et c’est une nouvelle complexité à gérer. “Plusieurs entreprises nous demandent de limiter le nombre de copies avec checksum et d’autres veulent 2 copies pour des questions réglementaires”, poursuit Ferhat Kaddour.
Dans ses projets de développement, Atempo entend supporter l’indexation Lustre, mais également utiliser des ressources IA pour améliorer le déplacement des données considérées comme froides. Pour les tarifs, Atempo calcule le prix de sa licence sur le volume total sauvegardé sur la cible de stockage. Le data mover étant inclus. Déjà bien implanté à l’international avant son rachat par le groupe de Luc d’Urso, Atempo affiche une belle liste de clients : l’Université de Lausanne, LaboParis, Zyxel France, le National Film Board du Canada ou encore la Diriac.
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