La récente annonce de Capgemini d'intégrer à son portefeuille de services les Google Apps a déclenché l'ire de Microsoft. Une vive critique des services et applications bureautiques de Google dressée à l'encontre des entreprises, pour au final, les en détourner. Que Google façonne une offre de bureautique en ligne, soit. Mais que Capgemini mette son poids dans le support des Google Apps, voilà qui fait réagir l'éditeur d'Office. Notre consoeur américaine Mary Jo Foley, qui tient un blog guettant les moindres faits et gestes de Microsoft, publie un email apparemment envoyé par un porte-parole officiel de l'éditeur. Microsoft dresse dans cet email une liste de « dix questions que doivent se poser les entreprises avant de basculer vers les Google Apps ». Dix questions dans lesquelles l'éditeur de Redmond démontre que les Google Apps ne sont pas forcément adaptées aux besoins des entreprises. Il y a fort à parier que ce mail servira donc de base à l'argumentaire des chefs produits de Microsoft contre les Google Apps. Parmi les points soulevés, on retrouve la contrainte pour les utilisateurs d'être connectés en permanence, l'aspect figé non-personnalisable des outils, l'absence de versions finalisées des applications (en bêta permanente), le manque de fonctionnalités poussées. Mais également, la fragilité du support, et le coût qui peut être parfois plus élevé. Bref, autant de questions dont les réponses sont à chercher dans la suite Office 2007. On pourrait bien sûr s'interroger sur ces critiques, notamment celles portant sur le Saas (Software as a service, logiciel délivré en tant que service en ligne ), dans la mesure où Microsoft, sous l'impulsion de Ray Ozzie, son architecte en chef, a commencé à délivrer des services en ligne, estampillés Live. Mais à l'inverse de Google, qui mise uniquement sur le Saas, Microsoft a opté pour une stratégie mêlant applications desktop et services associées. Alors que l'ensemble des applications bureautiques Google sont en ligne, celles proposées par Microsoft combinent un puissant outil desktop, relié à une somme de services associés. Dans le jargon Microsoft, on parle de S+S (« Software + Services »). Google commercialise auprès des grands comptes une édition Premium des Google Apps (pour environ 40€ par utilisateur et par an), qui renferment un webmail, un client de messagerie instantanée, un éditeur de texte et un tableur, et un calendrier. Le logiciel de présentation qui devra concurrencer Powerpoint est encore en cours d'élaboration.
Microsoft prépare son discours contre les Google Apps
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