Les résultats publiés par Microsoft pour le compte de son deuxième trimestre fiscal font apparaître des chiffres disparates. D'un côté, sa division cloud computing affiche un niveau d'activité extrêmement dynamique. De l'autre, l'éditeur a subi 6,3 Md$ de pertes imputables à une charge de régularisation d'impôts de 13,8 Md$ due à la réforme fiscale menée par l'administration américain. Sans elle, Microsoft aurait dégagé un bénéfice net de 7,5 Md$, en croissance de 20% par rapport à son deuxième trimestre 2016. Le tout est à rapporter à un chiffre d'affaires en hausse de 12% à 28,9 Md$.
+98% pour les ventes d'Azure
Microsoft a dépassé les prévisions des analystes qui tablaient sur 28,39 Md$ de revenus. La progression des facturations issues des souscriptions à Azure (+98%) y a notablement contribué. Grâce à la plate-forme de cloud computing, les revenus de la branche « Intelligent Cloud » ont augmenté de 15,3% pour atteindre 7,8 Md$.
Les ventes du segment « Productivity and Business Processes », qui englobe la suite Office 365, ont également de quoi satisfaire la firme de Redmond. Elles ont enregistré une hausse de 24,7% pour se situer à 8,95 Md$. Le commerce de la suite bureautique a crû de 10% en valeur sur le marché professionnel (+41% pour la version cloud) et de 12% sur le marché grand public.
Les ventes de Surface stagnent
Bien moins dynamique, la lourde branche « More Personal Computing » (Windows, Xbox, Surface...) n'a dégagé que 2,36% de croissance à 13,17 Md$. Les ventes de licences Windows ont connu une hausse de 4% et celles de la surface de 1% à 1,3 Md$.
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