Voilà près de 10 ans maintenant que Trello a été mis sur le marché pour gérer visuellement des projets, avec son système de cartes et de listes affichées sur des tableaux, inspiré de la méthode Kanban. Plus de 50 millions d’utilisateurs enregistrés recourent aujourd’hui à ce logiciel, racheté en 2017 par Atlassian (Jira). En dehors de ses fonctionnalités principales, ses tableaux peuvent également être complétés au moyen d’add-ons baptisés Power-Ups. Et depuis le rachat de Butler en 2019, Trello apporte aussi des capacités d’automatisation qui permettent de créer des processus pour réaliser des tâches ou dérouler un workflow, au niveau des tableaux ou des cartes. Le tout sans écrire de code.
Pour élargir la base de ses utilisateurs payants, l’éditeur revisite sa tarification. Il propose toujours une version gratuite dont les fonctionnalités viennent d’ailleurs d’être étendues. Mais celle-ci reste limitée à 10 tableaux par espace de travail, à 250 commandes d’automatisation par mois et à un stockage, certes illimité, mais qui ne peut pas dépasser 10 Mo par fichier. Pour des équipes qui gèrent de nombreux projets, ce n’est évidemment pas suffisant. En tarif d’entrée, Trello est désormais proposé dans une offre dite Standard facturée 5 $ par utilisateur et par mois pour l’abonnement annuel (contre 6 $ par mois pour l’abonnement mensuel). Cette offre Standard ouvre sur un nombre illimité de tableaux. Elle fournit des champs personnalisés, un stockage illimité acceptant les fichiers jusqu’à 250 Mo et 1000 commandes d’automatisation Butler à exploiter chaque mois par espace de travail. La possibilité d’écrire des règles d’automatisation a été ajoutée directement aux cartes et aux listes de Trello. Ainsi, les utilisateurs peuvent les créer au fur et à mesure de leurs besoins, plutôt que d'aller dans le centre de commande de Butler pour mettre en place des flux de travail à partir de zéro.
Automatisation illimitée sur Premium
L’offre Standard récupère aussi les check-lists avancées qui n’étaient jusque-là proposées qu’avec Premium. Celles-ci permettent de décomposer les tâches en leur assignant des dates limites et des membres, ce qui facilite la participation et la responsabilisation des membres. Quant aux champs personnalisés, ils servent à apporter davantage de contexte et donc de lisibilité immédiate. Les informations du projet peuvent être gérées à l’aide de champs texte et numérique, mais aussi de listes déroulantes, cases à cocher et dates. Au-dessus de Standard, les offres Premium et Enterprise coûtent 10 $ et 17,50 $ par utilisateur et par mois pour un abonnement annuel. Premium convient aux équipes comptant jusqu’à 100 personnes qui ont besoin de suivre de nombreux projets et de visualiser leur travail dans une variété de formats. Quant à Entreprise, elle s’adresse aux organisations qui ont besoin de davantage de contrôle sur leurs connexions sécurisées.
D’autres évolutions accompagnent l’arrivée de l’offre Standard. Premièrement, tous les utilisateurs peuvent maintenant ajouter un nombre illimité de Power-Ups aux tableaux. Ensuite l’offre Premium (ex Business Class) bénéficie d’une automatisation illimitée. Enfin, Trello Gold n’est plus disponible. Il permettait d’ajouter des Power-Ups à l’offre gratuite mais elle n’est plus nécessaire puisque tout le monde peut installer autant de Power-Ups que souhaité. « Tous les utilisateurs peuvent désormais répéter les tâches récurrentes, garantir la clôture de certains projets et encourager la participation des membres de l’équipe grâce à des applications telles que Répéteur de cartes, Carte inactive et Vote », détaille le fournisseur dans un billet. Il est également possible d’utiliser des Power-Ups pour connecter le logiciel à d’autres applications, telles Jira, Confluence, Slack, Google Drive ou Dropbox. Si parmi les 200 Power-Ups, certains restent payants (fournis par des partenaires), de nombreux autres sont gratuits, assure Trello.
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