Le Conseil constitutionnel a raté son rendez-vous avec l'histoire. Telle a été la réaction de l'association des fournisseurs d'accès et des services Internet (AFA) suite à la décision des sages de cette institution de valider jeudi dernier la loi sur le renseignement. Il ne manquait en effet plus que leur avis afin de rendre cette loi définitive après son adoption devant l'assemblée nationale début mai puis au Sénat le mois dernier.
Avec cette validation, les controversées boîtes noires permettant de filtrer les communications afin de détecter tout comportement suspect pourront donc être mises en service. « En dehors de la censure – bienvenue – des mesures de surveillance internationale, d’autres dispositions problématiques du texte ont été maintenues », fait toutefois savoir l'AFA. « Notamment l’extension des finalités justifiant le recours aux techniques de renseignement, les longues durées de conservation des données, les insuffisances du droit au recours ou encore les limites aux prérogatives de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement ».
Des dispositions de la loi sur le renseignement retoquées par les sages
Et l'association d'enfoncer le clou : « Cette décision est regrettable à deux égards. D’une part, elle ouvre la voie à la promulgation d’une loi qui risque d’affecter la confiance et la transparence dans le numérique et, par conséquent, de fragiliser la compétitivité de la France dans ce secteur porteur de croissance et d’emplois. D’autre part, elle constitue un rendez-vous manqué avec l’histoire : le Conseil constitutionnel n’a en effet pas saisi l’opportunité de rendre une décision qui aurait pu fonder les nouveaux grands principes de liberté qu’appelle l’ère du numérique ».
Pour autant, les sages ont censuré certaines dispositions de cette nouvelle loi, en particulier celle relative à l'urgence opérationnelle, seule procédure permettant de déroger à la délivrance préalable d'une autorisation par le premier ministre ou par l'un de ses collaborateurs directs. Idem pour les mesures de surveillance internationale, mises en place pour faciliter la surveillance des échanges entre une personne localisée en France et une autre à l'étranger, jugées trop floues par rapport aux conditions d'exploitation, de conservation et de destruction des renseignements collectés.
Le Conseil constitutionnel a été amené a valider la loi sur le renseignement après un recours déposé par un groupe de 106 députés s'inquiétant de la mise en oeuvre de techniques intrusives et attentatoires au respect de la vie privée et la saisie par le chef de l'Etat ainsi que la président du Sénat.
il y a une chose à prendre en compte les législateur, le conseil constitutionnel les politique de tout poil on pour la plus part du mal à imprimer un e_mail, tout cela pour dire qu'ils légifèrent sur un sujet sur lequel, il n'ont aucunes compétences!
Signaler un abuset un autre petit problème tout cela va couter de l'argent ou vont-ils le trouver?
n'oublions pas l'argent est le nerf de la guerre et notre état est fauché comme les blés après la moisson.
Cette loi renseignement est clairement le début d'une dérive liberticide d'un Etat totalitaire type 1984.
Signaler un abusPar ailleurs, il y a une faute dans le dernier paragraphe :
"Le Conseil constitutionnel a été amené a validé..."
devient
"Le Conseil constitutionnel a été amené à valider..."
Merci par avance de faire les corrections nécessaires.
Depuis que l'informatique existe, elle a été utilisée pour essayer de résoudre des problèmes non techniques, mais plutôt organisationnels, humains etc.
Signaler un abusCette loi sur le renseignement n'échappe pas à la règle... Les "sages" du Conseil Constitutionnel feraient bien de s'aviser du fait que la surenchère technique ne servira qu'à violer l'intimité et à restreindre la liberté des citoyens sans pour autant réduire efficacement les capacités de nuisances des criminels en tous genre...
La lutte contre ces derniers est d'abord politique: comme l'intendance, la technique et le juridique suivront...
Alors que les états unis reculent face à leurs lois liberticide, la France signe la plus grande atteinte à la libertés des Français.
Signaler un abusIl est important de protéger le peuple pas de le mettre sur écoute.