LMI : Depuis combien de temps lisez-vous Le Monde Informatique ?
Jean-Paul Alibert : « Je lis LMI depuis 1984/85, ce qui fait près de 30 ans et aujourd’hui je suis abonné à vos newsletters. En fait, je n’ai jamais arrêté de vous lire.
Quels souvenirs en avez-vous gardé ?
J’ai toujours en mémoire des articles de fond et d’investigation sur l’évolution des métiers et des technologies. J’ai aussi des dessins de Cointe en tête. Et puis, il y avait les petites annonces. Je me rappelle des discussions enflammées avec LMI et 01 car les PA coûtaient très cher. Il y avait de l’investigation financée par les offres d’emplois et les pages de publicité. J’ai eu des négociations intenses avec vos services commerciaux pour passer mes petites annonces.
LMI a évolué pour passer du papier au 100% web, comment avez vous vécu cette évolution ?
C’est une vraie transition pour la presse. Le papier c’est sympa mais ça coûte cher, c’est une évolution subie. Aujourd’hui, je ne lis quasiment plus de journaux qui ne sont pas online. En fait, je ne lis les journaux papier que dans l’avion et quelques magazines. C’est une évolution subie avec des manière de publier très intéressante avec des liens, des vidéos.
Quelles évolutions attendez-vous dans LMI ?
J’aimerai voir plus de vidéos, plus d’interviews, des pages technos. Il y a de super vidéos faites par les acteurs du marché sur l’IoT, le big data ou le multicanal. De vrais condensés d’infos. Pour l’évolution sur le fond, je regrette le temps d’une presse d’investigation. Il y a peu de confrontation dans les articles. Les experts, les fournisseurs et les syndicats pourraient intervenir sur beaucoup de sujets. Des sujets comme le cloud souverain mériterait un travail d’investigation. J’aimerai moins d’articles et plus de sujets de fond.
Comment lisez-vous LMI aujourd’hui ?
Plus ça va, plus je consulte le site depuis mon smartphone. C’est vraiment devenu un média hybride.
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